Facebook poursuit son développement en terre africaine. Le réseau social a lancé vendredi sa nouvelle version en peul et se décline désormais en sept langues africaines. En attendant plus..

Il est bien loin le temps où Facebook, lors de sa création en 2007, ne connaissait que l’anglais et l’espagnol, les deux langues majoritaires dans les universités américaines, qui ont contribué à son essor. Avec une application de traduction mise en place dès les premiers jours, le réseau social a conquis la planète, adoptant notamment le français en deux petits jours, et ne s’est pas arrêté depuis.

Dans la nuit du jeudi 29 au vendredi 30 septembre, Facebook a ainsi lancé trois nouvelles versions, en corse, en maltais et en peul. Les locuteurs peuls, environ 25 millions d’Africains, ont donc désormais la possibilité de modifier leurs préférences afin d’utiliser la langue de leurs origines. Il suffit d’aller dans les paramètres, de cliquer sur « langues » et de choisir.

Grâce à ce développement, Facebook est désormais disponible dans 101 versions, dont huit pour l’Afrique, qui reste le continent le moins représenté : somali, afrikaans, haoussa, kinyarwanda, swahili, tamazight et malgache. Plus de 40 langues, qui sont proposées au préalable par les utilisateurs du réseau social, sont en outre en cours de traduction par l’équipe de Facebook, la majorité étant rares et classées en danger par l’Unesco.

Un seul bureau, sur 49 dans le monde, situé en Afrique

Plus d’1 milliard de personnes utilisent aujourd’hui le réseau de Mark Zuckerberg dans une langue autre que l’anglais. La plateforme revendique 1,71 milliard d’utilisateurs actifs mensuels en juin 2016. Parmi eux : 84 millions, seulement, en Afrique subsaharienne, encore handicapée par le manque d’accès à Internet.

Facebook considère donc depuis quelques années le continent comme le dernier grand espace à connecter. Pour le conquérir, Mark Zuckerberg, qui était fin août en visite au Nigeria et au Kenya, a notamment l’ambition de connecter tous les Africains à Internet avec des projets comme le satellite AMOS-6 ou les drones solaires Aquila.

La marche est encore relativement haute. Petite indication : la société ne dispose pour le moment que d’un seul bureau en Afrique, à Johannesburg, sur les 49 déployés dans le monde entier. Elle en compte en revanche quatorze aux États-Unis, douze en Europe, neuf en Asie, sept sur le continent américain (hors États-Unis), quatre en Océanie et deux au Proche-Orient

Jeune Afrique

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CEO AfrikaTech

Comme beaucoup de personnes j’ai connu l’Afrique à travers des stéréotypes : l’Afrique est pauvre, il y a la guerre, famine… Je suis devenu entrepreneur pour briser ces clichés et participer à la construction du continent. J’ai lancé plusieurs entreprises dont Kareea (Formation et développement web), Tutorys (Plate-forme de e-learning), AfrikanFunding (Plate-forme de crowdfunding). Après un échec sur ma startup Tutorys, à cause d’une mauvaise exécution Business, un manque de réseau, pas de mentor, je suis parti 6 mois en immersion dans l’écosystème Tech au Sénégal. J’ai rencontré de nombreux entrepreneurs passionnés, talentueux et déterminés. A mon retour sur Paris je décide de raconter leur histoire en créant le média AfrikaTech. L'objectif est de soutenir les entrepreneurs qui se battent quotidiennement en Afrique en leur offrant la visibilité, les connaissances, le réseautage et les capitaux nécessaires pour réussir. L'Afrique de demain se construit aujourd'hui ensemble. Rejoignez-nous ! LinkedIn: https://www.linkedin.com/in/boubacardiallo

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