Davantage d’entrepreneurs noirs lancent des startups dans le domaine de la technologie mais peu de ces nouvelles entreprises ont un chiffre d’affaires élevé ou attirent des investisseurs selon une nouvelle enquête initiée par Ventureburn sur la “vraie image du paysage des startups de l’Afrique du Sud”.
L’enquête qui a nécessité l’interview de 200 startups en Afrique du Sud définit une startup technologique comme une entreprise avec des revenus annuels de moins de 20 millions de rands (soit 165 000$) et qui a moins de 100 employés.
Cette étude a montré que les entrepreneurs n’étaient pas seulement motivés par le profit, car seuls 17% d’entre eux ont un chiffre d’affaires assez élevé pour leur permettre de vivre de leur activité. Ces entrepreneurs sont de plus en plus motivés par le besoin “d’innover”, “d’être un pionnier”, ou par “le développement personnel”.
“Le rapport révèle un changement marquant dans le paysage des startups en Afrique du Sud, avec une augmentation élevée des entrepreneurs noirs. C’est le nombre le plus élevé de startups dirigés par des Noirs enregistré à ce jour” rapporte Ventureburn. Effectivement, il y avait 17% d’entrepreneurs noirs répertoriés dans ce secteur au niveau national tandis qu’en 2012, ils n’étaient que 6%.
Le financement reste le plus grand défi, avec près de la moitié des startups technologiques dans toute l’Afrique du Sud qui sont incapables d’accéder à toute forme de financement. Pour ces startups, le bootstrapping est le principal moyen de lever des fonds. En second, il y a aussi les prêts financiers effectués auprès de la famille et des amis.
Cette enquête a également montré que le crowdfunding était “non-existant” en Afrique du Sud. En effet, aucun entrepreneur n’a indiqué avoir levé des fonds par l’intermédiaire de ce moyen.