Pour de nombreux « repats », s’installer dans un pays étranger implique un changement de mode de vie ou d’habitudes alimentaires. De plus, il est souvent indispensable d’apprendre la langue du pays d’accueil dans l’optique de mieux communiquer avec la population locale et, surtout, de faciliter son intégration. Comment donc (ré) apprendre une langue du pays cible ?

Pourquoi la langue officielle n’est pas suffisante ?

La personne qui vient de s’installer dans son nouveau pays de résidence a de fortes probabilités de vivre au sein d’une population lusophone, anglophone ou francophone. La plupart du temps, il ne suffit donc pas de savoir parler anglais ou français pour pouvoir communiquer avec la population locale, il importe de se familiariser avec la langue locale.

Il est indéniable que l’intégration implique un apprentissage de la langue du pays d’expatriation. Pour parvenir à apprendre une nouvelle langue, il faut parfois s’éloigner de son cercle d’amis francophones ou anglophones pour s’imprégner de la langue locale.

Il s’agit également d’une véritable opportunité de découvrir la culture d’un pays. En parallèle, votre niveau de culture générale s’améliore. Vous apportez également un plus à votre curriculum vitae, ce qui vise à faciliter la recherche d’un emploi dans ce nouveau pays de résidence.

 

Comment (ré) apprendre une langue cible ?

Différentes possibilités d’offrent à un « repat » d’apprendre la langue parlée dans le pays. Il peut s’agir par exemple de regarder la télévision, d’écouter la radio dans la langue locale. Vous progressez tout en vous tenant informé de l’actualité dont vous pourrez discuter avec vos nouveaux collègues et amis.

Vous bénéficiez également de l’opportunité de vous appuyer sur les nouvelles technologies pour vous aider à acquérir les rudiments de la langue. Qu’il s’agisse de sites Internet ou d’applications dédiées, ces différentes innovations technologiques offrent l’avantage de faciliter l’apprentissage de la langue cible.

Tournez-vous également vers une école de langue ou un professeur particulier. Ce qui vous permet de profiter d’un suivi de votre évolution à une fréquence régulière. Vous avez également la possibilité de vous tourner vers des formations en ligne telles que celles proposées par Afrilangues ou l’application mobile e-gboasouklou.

Vous devez, après plusieurs semaines ou quelques mois, commencez à pouvoir tenir une conversation avec la population locale. Cette possibilité concerne tout particulièrement les  personnes disposant des moyens financiers pour régler ces cours ainsi qu’aux cadres nouvellement arrivés qui ont le désir de faire très rapidement des progrès.

 

Et, ce qui qui concerne les enfants ?

La France abrite de nombreux établissements d’enseignement français à l’étranger. Ceux-ci sont homologués. Vous pouvez compter plus de 440 établissements scolaires dans répartis de 135 pays. Offrir un enseignement français à vos enfants s’effectuera donc relativement facilement.

Néanmoins, il est préférable que vous les incitiez à apprendre la langue locale ainsi que l’histoire et la culture du pays d’accueil. À contrario des adultes, les enfants apprennent plus facilement, ils bénéficient donc d’un réel atout.

Néanmoins en fréquentant des enfants natifs du pays cible, ils profiteront de la possibilité de s’ouvrir à une autre culture.

Qu’il s’agisse d’une expatriation non loin de son pays de résidence ou à l’autre bout du monde, l’expatriation oblige aussi bien les adultes que les enfants de faire un effort d’apprentissage de la langue locale, et ce, dans l’optique de faciliter le contact avec la population. Moteur d’intégration, cette obligation représente dans la plupart des pays cibles une porte d’entrée pour découvrir et apprécier le pays d’accueil.

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CEO AfrikaTech

Comme beaucoup de personnes j’ai connu l’Afrique à travers des stéréotypes : l’Afrique est pauvre, il y a la guerre, famine… Je suis devenu entrepreneur pour briser ces clichés et participer à la construction du continent. J’ai lancé plusieurs entreprises dont Kareea (Formation et développement web), Tutorys (Plate-forme de e-learning), AfrikanFunding (Plate-forme de crowdfunding). Après un échec sur ma startup Tutorys, à cause d’une mauvaise exécution Business, un manque de réseau, pas de mentor, je suis parti 6 mois en immersion dans l’écosystème Tech au Sénégal. J’ai rencontré de nombreux entrepreneurs passionnés, talentueux et déterminés. A mon retour sur Paris je décide de raconter leur histoire en créant le média AfrikaTech. L'objectif est de soutenir les entrepreneurs qui se battent quotidiennement en Afrique en leur offrant la visibilité, les connaissances, le réseautage et les capitaux nécessaires pour réussir. L'Afrique de demain se construit aujourd'hui ensemble. Rejoignez-nous ! LinkedIn: https://www.linkedin.com/in/boubacardiallo

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