A l’instar de la communauté internationale, le Sénégal célèbre la Journée internationale des filles. Pour l’occasion, une journée portes ouvertes aux écolières de Dakar a été organisée à la Direction du traitement autonome de l’information du ministère de l’Économie, des Finances et du Plan.

L’informatique, c’est de l’intelligence embarquée dans tous les métiers du monde. Le ministère de l’Économie, des Finances et du Plan, accompagné de ses partenaires, ont compris cette maxime et ont pris la ferme intention de ne pas rester en reste dans la célébration de la Journée internationale des filles dans les Tic, consécutive au plan d’action national de la résolution 70 de l’Union international des télécommunications (Uit). Elle a pour objectif de contribuer au renforcement des connaissances et des capacités des filles en matière de Tic, de susciter auprès d’elles des vocations dans les e-métiers.

Elle offre également la possibilité aux organisateurs de primer les meilleurs projets numériques réalisés par ces dernières.

Pour Bitilokho Ndiaye, représentante du ministre des Télécommunications et des Postes, la volonté politique affichée par les autorités étatiques pour encourager les filles dans les Tic commence à porter ses fruits. Cet état de fait est confirmé par le cabinet international Deloitte, spécialisé dans des études technologiques. Ses résultats ont révélé que plus de 31% des femmes occuperont des postes dans les Tic alors que dans les pays développés, la moyenne tourne autour de 25%.

L’étude fait également cas de plus de 60% de femmes évoluant dans le secteur qui disent ne pas sentir de différences de traitement entre elles et les hommes sur des sujets techniques. D’après toujours le cabinet Deloitte, des obstacles restent, cependant, à franchir notamment une faible représentation des femmes dans les formations en Tic, des problèmes dans le processus de recrutement et de fidélisation des talents féminins ainsi que le plafond de verre perçu en matière de rémunération et d’évolution professionnelle. Koura Kane Wane de la Dtai saisit la balle au rebond pour informer du mécanisme mis en place par la direction pour encourager et fidéliser les jeunes filles dans les Nouvelles technologies de l’information et de la communication. « On effectue des séances d’évaluation avec les filles après les avoir pris en formation durant les vacances scolaires au niveau de la Direction du traitement autonome de l’information. Cette méthode nous permet de mieux les sensibiliser par rapport aux filières scientifiques qui sont très importantes et qui favorise l’équité et l’égalité des genres dans le secteur », fait savoir la directrice du Traitement autonome de l’information.

Le secrétaire général du ministère de l’Économie, des Finances et du Plan, Cheikh Tidiane Diop, a lui, remercié les agents de la Dtai pour l’organisation de ces portes ouvertes et témoigné de l’engagement du ministère aux côtés de leur homologue des Télécommunications et des Postes pour un plein épanouissement du slogan « Jiggen Ci Tic » au service du Sénégal.

Les Tic, dit-il, jouent un rôle majeur dans la promotion du développement économique et social des pays grâce à leur caractère transversal. Cheikh T. Diop exhorte, en outre, les jeunes filles à s’inspirer de l’exemple et de l’expérience des femmes ingénieurs informaticiennes en choisissant les séries scientifiques afin d’envisager des études supérieures dans le domaine des Tic qui offrent, assurément, des perspectives certaines car utiles à tous les métiers.

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CEO AfrikaTech

Comme beaucoup de personnes j’ai connu l’Afrique à travers des stéréotypes : l’Afrique est pauvre, il y a la guerre, famine… Je suis devenu entrepreneur pour briser ces clichés et participer à la construction du continent. J’ai lancé plusieurs entreprises dont Kareea (Formation et développement web), Tutorys (Plate-forme de e-learning), AfrikanFunding (Plate-forme de crowdfunding). Après un échec sur ma startup Tutorys, à cause d’une mauvaise exécution Business, un manque de réseau, pas de mentor, je suis parti 6 mois en immersion dans l’écosystème Tech au Sénégal. J’ai rencontré de nombreux entrepreneurs passionnés, talentueux et déterminés. A mon retour sur Paris je décide de raconter leur histoire en créant le média AfrikaTech. L'objectif est de soutenir les entrepreneurs qui se battent quotidiennement en Afrique en leur offrant la visibilité, les connaissances, le réseautage et les capitaux nécessaires pour réussir. L'Afrique de demain se construit aujourd'hui ensemble. Rejoignez-nous ! LinkedIn: https://www.linkedin.com/in/boubacardiallo

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