Bonjour ! Peux tu te présenter ?
Je suis Tidiane Thierno BALL, médecin passionné de TIC et d’innovation. Fondateur de la jeune pousse Malisanté.
Comment as tu eu l’idée de créer ta startup ? Quel fut le premier déclic ?
Ce projet est né quand j’étais encore étudiant à la faculté de médecine. Lors de mes stages à l’hôpital je me rendais compte que les gens avaient du mal à localiser les autres structures sanitaires telles que les laboratoires externe, des cliniques, des cabinets. Des patients aussi peinaient à retrouver les adresses des médecins spécialistes. Des jeunes médecins qui sortaient de la fac ne savaient ni comment s’inscrire à l’ordre ni comment ouvrir une clinique. Je me suis dis qu’il serait bien de créer un site web et répertorier toutes ses structures afin de faciliter leur localisation.
Quelles solutions apportes tu avec ta startup ? Et quel est ton modèle économique ?
Notre startup facilite l’accès à l’information médicale en général. Spécifiquement nous permettons aux populations maliennes de rentrer facilement en contact avec des médecins specialistes et de repérer aisément les structures médicales en un clique. Notre modèle économique repose sur l’incrisption des professionnels de la santé et des structures médicales dans l’annuaire du site web www.malisante.net. Les publicités et des partenariats avec des ONG oeuvrant de la domaine de la santé constituent aussi des sources de revenue pour la startup.
Quels obstacles as tu rencontré dans le développement de ta startup, et comment y as tu fait face ?
Le premier obstacle fut à l’époque (2009) le taux de pénétration de Internet qui était très faible au Mali. Ensuite les gens n’avaient pas la culture d’aller chercher les informations sur le net. Mais aujourd’hui tous ces obstacle sont derrière nous. En 6 ans, beaucoup de choses ont changé : l’accès à Internet, les mentalités, etc.
Quels sont tes besoins en matière de financement ou d’accompagnement ? Un message à faire passer ?
Dans l’optique de développer de nouveaux produits et d’agrandir notre startup, nous sollicitions le soutien financier du fonds francophone pour l’innovation numérique. Ce soutien nous permettra d’étendre l’accès à l’information médicale à ceux qui n’ont pas Internet via le telephone mobile vu que le taux de pénétration du mobile au Mali est de 129% selon un rapport de l’OIF.