Afrobytes est le lien entre l’industrie africaine des technologies et d’autres communautés internationales
Les deux fondateurs d’Afrobytes ont été répertoriés dans le Top 100 des personnes les plus créatives en affaires par Fast Company en 2018 pour avoir accompli quelque chose de vraiment nouveau qui a un impact sur tout un secteur.
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« L’Afrique va être au cœur des enjeux de la tech internationale »
Plus que jamais, l’écosystème des nouvelles technologies en Afrique a besoin d’acteurs capables de conjuguer inclusivité, réseaux et marchés. Afrobytes en est un. Ses initiateurs ont accepté de se confier au Point Afrique
Que ce soit à Paris, Londres, New York, San Francisco, Hong Kong, Nairobi ou à Addis-Abeba, la tech africaine entend marquer sa présence. Dans une logique d’inclusivité où les Africains seraient plus que de simples consommateurs, Haweya Mohamed et Ammin Youssouf ont initié, il y a quatre ans, Afrobytes, un événement business autour des nouvelles technologies avec une Afrique debout. Après avoir eu comme cadre le siège du Medef lors de sa troisième édition, Afrobytes s’est installé au cœur de la Station F. Il faut dire que, depuis le début, l’objectif d’Afrobytes est d’être un pont entre l’industrie africaine des technologies et les autres communautés internationales. « Se retrouvera ainsi sous un même toit le meilleur des écosystèmes d’innovation d’Afrique anglophone et francophone, auxquels se joindront des acteurs venant d’Europe, des États-Unis et d’Asie », expliquent, enthousiastes, la Franco-Somalienne Haweya Mohamed ainsi qu’Ammin Youssouf, son associé franco-comorien.
Les deux passionnés de technologie associés en sont convaincus depuis longtemps : l’écosystème tech africain est en train d’exploser en nombre croissant de start-up et de hubs, mais aussi en termes de levées de fonds. Comme l’a révélé le géant du capital-risque Partech Africa à la fin du mois de mars 2019, en 2018, 146 start-up réparties entre 19 pays ont levé la somme vertigineuse de 1,16 milliard de dollars ! Une maturité presque déconcertante pour beaucoup d’observateurs. De quoi prendre conscience que l’Afrique, en la matière, est à un tournant majeur dont devraient se saisir les États pour mieux structurer le secteur. Pour jouer la meilleure partition dans cet environnement, Afrobytes a imaginé le concept novateur du « Pitch My Country ». Cette année, le 15 mai, à la Station F, c’est la République démocratique du Congo qui sera le premier pays à se prêter à l’exercice. Celui-ci va consister à présenter l’environnement tech local dans toutes ses dimensions, mais aussi une sélection de start-up triées sur le volet qui vont illustrer la diversité des imaginations et des besoins que les jeunes Africains ont décidé de satisfaire. Dans le sillage de la RDC, il y aura cette année l’Afrique du Sud, le Maroc, le Ghana, l’Éthiopie et le Nigeria. Conscients de l’importance et de la pertinence d’une telle tribune, des institutions comme la Banque mondiale, des géants du numérique comme Facebook et Google, et bien d’autres acteurs de premier plan ont choisi de participer, mettant ainsi en avant leurs partenariats avec des pépites locales. De quoi accompagner la démarche résolument inclusive d’Afrobytes par rapport à la tech africaine. Au-delà de la succession des événements, ses concepteurs, Haweya Mohamed et Ammin Youssouf, sont allés plus loin avec Le Point Afrique pour en expliquer la philosophie dans un contexte mondialisé où le local doit de plus en plus être pris en compte.
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