Le gouvernement camerounais cherche actuellement des opérateurs économiques pour investir dans 360 projets industriels visant à transformer localement les matières premières du territoire.

Le ministère des Mines, de l’industrie et du développement technologique a ainsi mis en place une base de données de ces projets industriels. Dans la liste, l’on découvre par exemple que dans l’agroalimentaire, il faut des investisseurs pour construire dix unités de production de tomates et de jus de fruit, l’amidon de maïs, de manioc et de semoule, deux usines de sucre, l’extension des usines de bananes de Penja, le poivre dans le Moungo, dix unités de production laitière (Tignère, Garoua, Ngaoundéré, Maroua), autant d’unités pour les farines à base de tubercules locales (manioc, igname, macabo, patate, taro…), trois unités de production de pâtes alimentaires, etc.

Dans le domaine de l’énergie, il y a des possibilités d’investissements pour la construction de cinq unités de production de panneaux solaires, trois usines dans l’énergie solaire avec injection dans le réseau national, trente usines de captage et de traitement d’eau avec rétrocession au ministère de l’Eau et de l’énergie, etc.

En santé, le gouvernement veut quatre unités de production de produits pharmaceutiques (paracétamol, ibuprofène, antipaludiques…), trois unités de production de seringues médicales (consommables médicaux plastiques, perfusions complètes, seringues), deux unités de production de prothèses plastiques (membres), prothèses orthopédiques…

Le secteur des TIC nécessite quatre usines de recyclage de déchets informatiques, dix unités de montage d’ordinateurs et de consommables informatiques (il est question de mettre à la disposition de tous les Camerounais un ordinateur), etc.

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CEO AfrikaTech

Comme beaucoup de personnes j’ai connu l’Afrique à travers des stéréotypes : l’Afrique est pauvre, il y a la guerre, famine… Je suis devenu entrepreneur pour briser ces clichés et participer à la construction du continent. J’ai lancé plusieurs entreprises dont Kareea (Formation et développement web), Tutorys (Plate-forme de e-learning), AfrikanFunding (Plate-forme de crowdfunding). Après un échec sur ma startup Tutorys, à cause d’une mauvaise exécution Business, un manque de réseau, pas de mentor, je suis parti 6 mois en immersion dans l’écosystème Tech au Sénégal. J’ai rencontré de nombreux entrepreneurs passionnés, talentueux et déterminés. A mon retour sur Paris je décide de raconter leur histoire en créant le média AfrikaTech. L'objectif est de soutenir les entrepreneurs qui se battent quotidiennement en Afrique en leur offrant la visibilité, les connaissances, le réseautage et les capitaux nécessaires pour réussir. L'Afrique de demain se construit aujourd'hui ensemble. Rejoignez-nous ! LinkedIn: https://www.linkedin.com/in/boubacardiallo

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