La start-up camerounaise Will & Brothers vient de réussir à lever des financements d’un montant de 200 000 dollars (environ 124 millions de francs Cfa), au terme d’une opération de mobilisation de fonds dont les besoins initiaux étaient de 300 000 dollars (un peu plus de 185 millions de francs Cfa), a-t-on appris officiellement. Les détails de cette opération n’ont pas été révélés.

Cependant, selon William Elong (photo), promoteur de cette start-up spécialisée dans l’intelligence économique et l’innovation technologique, les fonds ainsi levés permettront de mettre en œuvre un projet de production de drones au Cameroun. Pour ce faire, renseigne-t-on, Will & Brothers qui a aménagé dans de nouveaux locaux dans la capitale économique du Cameroun, a recruté du personnel ; son effectif étant passé de « quatre à 22 personnes de quatre nationalités réparties sur deux continents.»

« Trop souvent, des jeunes ont lancé des idées, fait du buzz et sont portés disparus. Nous souhaitons inspirer les autres jeunes et les motiver en leur disant que nous n’avons rien abandonné. Le bout du tunnel est proche et nous comptons bien inscrire notre pays sur la carte des fabricants de drones dans le monde.», confie William Elong qui ambitionne de boucler son nouveau projet « au plus vite».

Pour rappel, Will & Brothers a développé l’application DroneAfrica qui permet d’offrir le tout « premier service de drone civil » au Cameroun. Grâce à cette application, un drone équipé d’une caméra miniaturisée peut être piloté à distance, afin de capter des images inédites sur des rayons très étendus.

Selon son promoteur, bien au-delà de la sensation de divertissement qu’il semble procurer au premier abord, le concept DroneAfrica vient révolutionner bien de choses. Il en est ainsi de la promotion du tourisme, grâce notamment à la prise d’images inédites ; la réalisation à coûts réduits, des cartographies sur les projets miniers et de développement urbain ; la couverture plus efficace des évènements d’envergure tels que les foires, les manifestations culturelles ou les tournois de football ; la collecte d’images dans des zones sinistrées ou alors simplement difficiles d’accès, etc.

Cette trouvaille a valu au jeune Wiliam Elong, 24 ans, de figurer en 7ème position dans le top 30 des jeunes entrepreneurs africains les plus prometteurs en 2016, classement publié par le célèbre magazine américain Forbes. Plus jeune diplômé de l’École de guerre économique de Paris à l’âge de 20 ans, ce génie camerounais était le premier et l’un des deux ressortissants de l’Afrique centrale (avec le Gabonais Mark Doumba, co-fondateur de Clikafrik Group) dans ce classement largement dominé par les Kényans, les Sud-africains et les Ghanéens.

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CEO AfrikaTech

Comme beaucoup de personnes j’ai connu l’Afrique à travers des stéréotypes : l’Afrique est pauvre, il y a la guerre, famine… Je suis devenu entrepreneur pour briser ces clichés et participer à la construction du continent. J’ai lancé plusieurs entreprises dont Kareea (Formation et développement web), Tutorys (Plate-forme de e-learning), AfrikanFunding (Plate-forme de crowdfunding). Après un échec sur ma startup Tutorys, à cause d’une mauvaise exécution Business, un manque de réseau, pas de mentor, je suis parti 6 mois en immersion dans l’écosystème Tech au Sénégal. J’ai rencontré de nombreux entrepreneurs passionnés, talentueux et déterminés. A mon retour sur Paris je décide de raconter leur histoire en créant le média AfrikaTech. L'objectif est de soutenir les entrepreneurs qui se battent quotidiennement en Afrique en leur offrant la visibilité, les connaissances, le réseautage et les capitaux nécessaires pour réussir. L'Afrique de demain se construit aujourd'hui ensemble. Rejoignez-nous ! LinkedIn: https://www.linkedin.com/in/boubacardiallo

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