Investir dans une start-up peut, en cas de plus-value, rapporter gros au moment de la revente. Cependant l’investissement dans une start-up ne s’effectue pas à la légère. Il est essentiel de respecter quatre règles d’or pour garantir votre entrée au capital dans votre première start-up. Nous vous proposons de découvrir la démarche à suivre pour sécuriser votre investissement.
1. Investir dans un secteur d’activité que vous connaissez
Malgré les nombreuses opportunités attrayantes qui s’offrent à vous, il est conseillé d’investir dans un secteur d’activité que vous connaissez et dont vous maîtrisez les rouages. Se lancer dans un domaine très éloigné de vos compétences constitue une démarche contre-productive.
L’investissement dans une start-up nécessite de comprendre et de maîtriser cet univers bien spécifique sur lequel vous pariez. Vous abordez ainsi votre investissement de manière sereine et raisonnée. Certains business angels se laissent, à tort, séduire par les fondateurs d’une start-up sous prétexte que leur pitch semble bien construit. Néanmoins, il s’agit bien souvent d’une erreur.
Au contraire, vous devez impérativement analyser la start-up en toute objectivité et vous interroger sur différents points : « quelles sont les problématiques et les opportunités offertes par ce marché. Quelle est la valeur ajoutée du produit distribué par la start-up ? De quelle manière celle-ci envisage-t-elle de conquérir ce segment de marché ? ».
2. Une équipe associée à un projet
Le projet élaboré par la start-up ne constitue qu’une partie d’un ensemble. Il est important de connaître mais également de se fier aux compétences de l’équipe impliquée. Cette dernière se doit donc d’être capable de mettre en œuvre l’idée.
En effet, lorsqu’une start-up démarre son activité, à l’exception de l’équipe, son environnement est hypothétique. Outre la maîtrise technique, la jeune entreprise doit également posséder les compétences commerciales nécessaires. Cet équilibre technique / commercial importe plus que le côté novateur du projet porté par la start-up.
Votre objectif est de vous assurer que la start-up est en mesure de mener un projet à son terme. Outre une équipe sur laquelle vous pouvez vous reposer, il convient de s’assurer d’être dans le bon timing. Quels que soient la compétence et le professionnalisme de l’équipe, lancer trop tard ou trop tôt un produit sur le marché se soldera par un échec.
3. Diversifier son investissement
Investir une partie de votre fortune dans plusieurs start-ups prometteuses ne vous garantit pas le succès. Il en est de même d’investir dans une seule et même start-up. Gardez à l’esprit que 50 % d’entre elles feront faillite.
Le conseil à suivre ? Investir des montants moindres mais dans davantage d’entreprises. En procédant ainsi, vous lissez les risques. Vous pouvez même opter pour 10 lignes d’investissement. L’idée sous-jacente étant de compenser les pertes d’une start-up par les bénéfices d’une autre.
Les montants à injecter varient en fonction de vos capacités financières, de votre goût pour le risque et des projets qui vous sont présentés. L’investissement dans une start-up early stage est certes moins onéreux cependant il est plus sûr d’augmenter le capital d’une start-up ayant deux ou trois ans d’existence.
4. Les règles entre actionnaires à définir
Indépendamment des statuts à élaborer, l’établissement d’un pacte entre les différents actionnaires s’impose. Il est important de se projeter dans le futur. De nombreuses questions doivent être soulevées et résolues avant d’investir. Celles-ci concernent notamment les modalités de sortie (totale, partielle, individuelle), les procédures liées à la vente de la start-up, le cas échéant.
Dès l’instant où plusieurs investisseurs sont partie prenante du capital de la start-up, il est recommandé de choisir un leader (le plus compétent par exemple) pour une communication cohérente. Les actionnaires ne doivent pas se tenir éloigné trop longtemps de la start-up, les choses bougent très vite, ni être omniprésents au risque de freiner l’avancement du projet.
À l’instar de la Banque Mondiale et son initiative XL Africa, les investisseurs publics ou privés ont pris conscience depuis quelques années du potentiel des start-ups comme levier économique et technologique.
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