La jeune entreprise sénégalaise continue sa course vers les sommets.  

Le système de transfert d’argent est un succès tellement retentissant que le nom de l’entreprise est entré dans le vocabulaire de la langue la plus parlée du pays. En effet, en Wolof, « Warima ko » signifie désormais « envoie moi de l’argent« .

Wari permet à ses utilisateurs, en se basant sur un réseau de 45 000 points de vente, d’envoyer ou de recevoir de l’argent, de payer des factures, leur abonnement TV ou même d’accéder à des systèmes d’informations.

S’exprimant durant les « Jours de la banque » qui se sont tenus à Dakar les 20 et 21 janvier, Kabirou Mbodj, le directeur général du groupe, aurait partagé que: «Wari un système conçu au départ pour apporter une réponse à l’informel (…) Nous, nous sommes juste des apporteurs d’affaires qui modélisent des effets pour le grand public lequel accède à un service en payant des « fees » sur les transactions».

Selon des chiffres partagés par le site Financial Afrik, 4 milliards d’Euros auraient été enregistrés en flux de transaction par l’entreprise en 2015, soit environ le quart du PIB du pays dont l’entreprise est originaire.

Il est bon de noter que ces transactions ne se limitent pas au marché sénégalais et que 29 millions de personnes auraient régulièrement recours aux services de l’entreprise dans les 26 pays où elle est présente.

Toujours selon Financial Afrik, l’ambition pour le directeur de l’entreprise est désormais d’œuvrer en faveur de la standardisation des systèmes de transfert en Afrique à l’instar de ce qu’ont fait Visa et MasterCard, permettant aux banques d’externaliser leurs systèmes monétiques.

 

– See more at: http://www.afriqueitnews.com/2016/01/21/senegal-lequivalent-du-quart-du-pib-du-pays-transite-par-wari/#sthash.2ddTgSAe.dpuf

 

About The Author

CEO AfrikaTech

Comme beaucoup de personnes j’ai connu l’Afrique à travers des stéréotypes : l’Afrique est pauvre, il y a la guerre, famine… Je suis devenu entrepreneur pour briser ces clichés et participer à la construction du continent. J’ai lancé plusieurs entreprises dont Kareea (Formation et développement web), Tutorys (Plate-forme de e-learning), AfrikanFunding (Plate-forme de crowdfunding). Après un échec sur ma startup Tutorys, à cause d’une mauvaise exécution Business, un manque de réseau, pas de mentor, je suis parti 6 mois en immersion dans l’écosystème Tech au Sénégal. J’ai rencontré de nombreux entrepreneurs passionnés, talentueux et déterminés. A mon retour sur Paris je décide de raconter leur histoire en créant le média AfrikaTech. L'objectif est de soutenir les entrepreneurs qui se battent quotidiennement en Afrique en leur offrant la visibilité, les connaissances, le réseautage et les capitaux nécessaires pour réussir. L'Afrique de demain se construit aujourd'hui ensemble. Rejoignez-nous ! LinkedIn: https://www.linkedin.com/in/boubacardiallo

Related Posts

Leave a Reply

Your email address will not be published.