Les centrales solaires permettront une économie annuelle des émissions de gaz à effet de serre équivalente à 3,7 millions de tonnes de CO2.

Le solaire occupe une place prépondérante dans la vision marocaine consacrée au développement des énergies renouvelables. Ce grand intérêt est alimenté par la nature ensoleillée du pays. Les études faites dans ce sens relèvent un ensoleillement annuel de 3.000 heures. A cet effet, le potentiel du Maroc en énergie solaire est indéniable. Il est estimé quotidiennement à 6,5 kilowattheures par mètre carré. Compte tenu de cette capacité, le Maroc mise grand sur le solaire en tant que ressource énergétique à forte valeur ajoutée. Ainsi, le Maroc a dédié tout un programme à l’énergie solaire. Baptisé «Noor», ce programme a pour objectif de promouvoir les énergies renouvelables auprès du grand public et entreprises. Il aura pour impact la réduction de la facture d’électricité de la clientèle et la préservation de l’environnement. La finalité étant également de réduire la production d’électricité à partir des énergies d’origine fossile.

Le programme «Noor» porte sur la construction de plusieurs centrales solaires dont l’investissement devrait atteindre les 9 milliards de dollars à l’horizon 2020. Ces centrales permettront également une économie annuelle des émissions de gaz à effet de serre équivalente à 3,7 millions de tonnes de CO2. Le projet phare de ce programme n’est autre que Noor Ouarzazate. Etendue sur une superficie de 3.000 hectares, cette centrale est considérée comme le plus grand complexe solaire thermodynamique à l’échelle internationale. La première phase de ce mégaprojet, Noor I, est opérationnelle depuis février 2016. Lancée par Masen, cette première installation permettra de livrer 600 gigawattheures annuellement, soit l’équivalent de la consommation de 630.000 habitants à travers le Royaume. Le programme Noor prévoit également la construction de centrales solaires :  à Tafilalt (300 mégawatts en photovoltaïque), à Midelt (300 mégawatts en centrales solaires CSP et 300 mégawatts en photovoltaïque).  Dans le pipe également : Noor Laâyoune et Boujdour (100 mégawatts en photovoltaïque), Noor Tata (300 mégawatts en CSP et 300 mégawatts en photovoltaïque) ainsi que des centrales solaires dans des zones économiques portant sur une capacité de 150 mégawatts en photovoltaïque. Rappelons que le Maroc a tracé une feuille de route pour le développement de l’utilisation de l’énergie solaire photovoltaïque au Maroc, répondant ainsi aux tendances internationales ayant placé cette énergie en tant que priorité.

En effet, le solaire photovoltaïque s’impose davantage et se distingue par sa compétitivité par rapport aux autres technologies solaires. Cette technique constitue un moyen de production d’électricité efficace et propre.  La feuille de route pour le développement de l’utilisation de l’énergie solaire photovoltaïque au Maroc se décline en cinq axes. Il s’agit en effet de développer des programmes de grandes et moyennes centrales solaires photovoltaïques. Une mission qui est assignée à l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) et Masen ainsi qu’aux producteurs privés fournisseurs des clients raccordés en très haute et haute tension.  Le deuxième axe concerne l’ouverture de la basse tension. Le but étant de permettre le développement de l’utilisation à grande échelle du photovoltaïque dans le résidentiel et le tertiaire raccordé en basse tension. La feuille de route prévoit également la mise en place d’une autorité de régulation indépendante ainsi que la mise en place de programmes d’accompagnement en matière d’intégration industrielle et de la recherche et développement dédiés au photovoltaïque.

Aujourd’hui.ma

About The Author

CEO AfrikaTech

Comme beaucoup de personnes j’ai connu l’Afrique à travers des stéréotypes : l’Afrique est pauvre, il y a la guerre, famine… Je suis devenu entrepreneur pour briser ces clichés et participer à la construction du continent. J’ai lancé plusieurs entreprises dont Kareea (Formation et développement web), Tutorys (Plate-forme de e-learning), AfrikanFunding (Plate-forme de crowdfunding). Après un échec sur ma startup Tutorys, à cause d’une mauvaise exécution Business, un manque de réseau, pas de mentor, je suis parti 6 mois en immersion dans l’écosystème Tech au Sénégal. J’ai rencontré de nombreux entrepreneurs passionnés, talentueux et déterminés. A mon retour sur Paris je décide de raconter leur histoire en créant le média AfrikaTech. L'objectif est de soutenir les entrepreneurs qui se battent quotidiennement en Afrique en leur offrant la visibilité, les connaissances, le réseautage et les capitaux nécessaires pour réussir. L'Afrique de demain se construit aujourd'hui ensemble. Rejoignez-nous ! LinkedIn: https://www.linkedin.com/in/boubacardiallo

Related Posts

Leave a Reply

Your email address will not be published.