Ce vendredi 12 mai à Kigali au Rwanda s’est achevée la 3e édition du sommet Transform Africa. Ce forum africain a réuni sur trois jours quelque 3000 participants – décideurs, entrepreneurs, membres de la société civile – autour du thème «Ville intelligente. Développement accéléré» avec l’objectif affiché d’accélérer et de soutenir la révolution numérique sur le continent. Et pour que cette révolution soit complète, les femmes ont leur rôle à jouer. Pour inciter les jeunes filles africaines à embrasser les domaines des sciences et de la technologie avait lieu la première édition du concours «Miss Geek Africa».

C’est un concours de Miss un peu particulier qui s’est déroulé cette semaine à Kigali. Pendant deux jours, huit passionnées africaines de nouvelles technologies âgées de moins de 25 ans ont défendu face à des juges leurs solutions pour résoudre des problèmes auxquels fait face le continent, grâce justement aux nouvelles technologies.

Et ce vendredi, le suspens a pris fin. Ruth Waiganjo, une Kényane de 22 ans a été couronnée « Miss Geek Africa ». Cette étudiante en informatique à Nairobi a été récompensée pour son projet qui vise à lutter contre les accidents de la route en récoltant et en analysant des données pour contrôler la qualité de la conduite des chauffeurs de bus de Nairobi.

« Je suis toujours sous le coup de l’émotion, j’ai du mal à réaliser ce qui m’arrive. Je suis heureuse. C’est pour moi l’opportunité de devenir un modèle pour les autres filles du continent », a-t-elle déclaré.

Donner l’exemple, c’est bien là l’objectif de ce concours, comme l’explique Lucy Mbabazi, son organisatrice. « Le but est d’inspirer les filles, de leur faire comprendre qu’elles peuvent embrasser une carrière dans le domaine des sciences, de la technologie de l’ingénierie et des mathématiques car à l’heure actuelle il y a un grand fossé entre les hommes et les femmes. Je travaille dans ce secteur et mes collègues femmes et moi-même sommes entourées d’une majorité d’hommes. Nous voulons changer ces statistiques », souligne-t-elle.

Quant à Ruth, elle repart à Nairobi avec une récompense de 3 600 dollars qui lui servira, espère-t-elle, à développer son projet.

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CEO AfrikaTech

Comme beaucoup de personnes j’ai connu l’Afrique à travers des stéréotypes : l’Afrique est pauvre, il y a la guerre, famine… Je suis devenu entrepreneur pour briser ces clichés et participer à la construction du continent. J’ai lancé plusieurs entreprises dont Kareea (Formation et développement web), Tutorys (Plate-forme de e-learning), AfrikanFunding (Plate-forme de crowdfunding). Après un échec sur ma startup Tutorys, à cause d’une mauvaise exécution Business, un manque de réseau, pas de mentor, je suis parti 6 mois en immersion dans l’écosystème Tech au Sénégal. J’ai rencontré de nombreux entrepreneurs passionnés, talentueux et déterminés. A mon retour sur Paris je décide de raconter leur histoire en créant le média AfrikaTech. L'objectif est de soutenir les entrepreneurs qui se battent quotidiennement en Afrique en leur offrant la visibilité, les connaissances, le réseautage et les capitaux nécessaires pour réussir. L'Afrique de demain se construit aujourd'hui ensemble. Rejoignez-nous ! LinkedIn: https://www.linkedin.com/in/boubacardiallo

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