Mardi, le géant américain a indiqué vouloir étendre des programmes de formation déjà proposés au Nigeria, au Kenya et en Afrique du Sud à plusieurs autres pays d’Afrique subsaharienne. Objectif : toucher un million de personnes en un an.

Google veut étendre ses programmes de formation aux techniques numériques à travers le continent.

Dans un communiqué, rendu public mardi 12 avril, le moteur de recherche californien a annoncé le lancement de digifyafrica.com : « Un portail de formation en ligne qui hébergera un ensemble de tutoriels et de cours portant sur le numérique ».

Outre cette plateforme digitale, Google s’associe à l’agence sud-africaine Livity Africa, dédiée à l’appui aux jeunes, pour élargir le périmètre géographique de deux programmes de formation (tous gratuits) : Digify Bytes, qui propose des sessions intensives d’un ou deux jours sur le marketing digital, l’optimisation du référencement (SEO) et la stratégie commerciale à l’ère du numérique ; et Digify Pro, « un programme d’immersion de 3 mois pour former des spécialistes du numérique à des postes en entreprises et dans des agences numériques », annonce Google dans son communiqué.

Ces formations, déjà proposées au Nigeria, en Afrique du Sud et au Kenya, devraient être étendues à une dizaine d’autres pays d’Afrique subsaharienne, a annoncé Google, sans donner la liste des États concernés. Au total, le géant américain entend former en un an 1 million de jeunes en Afrique aux techniques numériques.

Ce programme devrait toucher environ 400 000 Nigérians, 300 000 Sud-Africains, 200 000 Kényans et 100 000 autres jeunes à travers le reste de la région, espère le groupe américain.

Combler le gap des compétences numériques 

« D’ici à 2020, il y aura un demi-million d’internautes en Afrique, ouvrant de nouveaux horizons aux entreprises africaines et aux entrepreneurs numériques […], mais les compétences numériques restent peu développées, et les économies africaines ont donc du mal à exploiter toutes les possibilités d’internet », regrette le géant américain. C’est ce gap que l’entreprise californienne espère contribuer à combler.

« Google veut rester en Afrique sur le long terme et nous investissons dans les talents. Nous espérons que les personnes formées deviendrons des pionniers du numérique », a déclaré le patron de Google en Afrique du Sud, Luke McKend, cité par le site américain Bloomberg.

Restructuration

Depuis août 2015, Google est une filiale d’un holding dénommé Alphabet Inc., qui rassemble en branches distinctes les différents métiers développés au fil de sa croissance par le géant américain (biotechnologie, investissements dans les startup, intelligence artificielle, fibre optique, etc.).

Google a réalisé un chiffre d’affaires de 74,54 milliards de dollars sur les 12 mois clos le 31 décembre 2015, contre 65,67 milliards au 31 décembre 2014, pour une marge opérationnelle de 23 milliards de dollars, contre 19 milliards un an plus tôt.

En Afrique, le géant américain dispose de bureaux au Sénégal (Dakar), au Ghana (Accra), au Nigeria (Lagos), en Afrique du Sud (Johannesburg), au Kenya (Nairobi), en Ouganda (Kampala) et en Égypte (Le Caire).

Source: Jeune Afrique

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CEO AfrikaTech

Comme beaucoup de personnes j’ai connu l’Afrique à travers des stéréotypes : l’Afrique est pauvre, il y a la guerre, famine… Je suis devenu entrepreneur pour briser ces clichés et participer à la construction du continent. J’ai lancé plusieurs entreprises dont Kareea (Formation et développement web), Tutorys (Plate-forme de e-learning), AfrikanFunding (Plate-forme de crowdfunding). Après un échec sur ma startup Tutorys, à cause d’une mauvaise exécution Business, un manque de réseau, pas de mentor, je suis parti 6 mois en immersion dans l’écosystème Tech au Sénégal. J’ai rencontré de nombreux entrepreneurs passionnés, talentueux et déterminés. A mon retour sur Paris je décide de raconter leur histoire en créant le média AfrikaTech. L'objectif est de soutenir les entrepreneurs qui se battent quotidiennement en Afrique en leur offrant la visibilité, les connaissances, le réseautage et les capitaux nécessaires pour réussir. L'Afrique de demain se construit aujourd'hui ensemble. Rejoignez-nous ! LinkedIn: https://www.linkedin.com/in/boubacardiallo

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