(Agence Ecofin) – Selon un rapport publié par le ministère guinéen des Télécommunications et des Technologies d’information, le secteur des télécommunications est le deuxième plus grand employeur du pays, après le secteur minier. Au-delà des emplois directs dans les entreprises de télécommunications, ce secteur a créé une chaîne d’emplois indirects dans lesquels se retrouvent notamment les commerçants en gros et détail des cartes de recharge, les agents Mobile Money et les tenanciers de cabine d’appels.

Le secteur des télécommunications est également un grand contributeur au produit intérieur brut (PIB) du pays. Chaque année, il représente 22% du PIB  national, soit plus de 2 milliards de francs guinéens (plus de 225 196 dollars US) issus des diverses taxes reversées à l’Etat par les entreprises de télécommunications, notamment la taxe sur le revenu qui représente 3% de leur chiffre d’affaires. Cette taxe sur le revenu a été dopée au fil des ans par les opérateurs télécoms qui, sur instructions du gouvernement, ont amélioré l’accès à leurs services dans le pays afin d’augmenter le nombre d’utilisateurs des services télécoms qu’ils proposent et par ricochet leurs revenus.

Selon le site d’information guinee28.info, grâce à la politique nationale de promotion et de développement des technologies d’information et de communication, le taux de pénétration de la téléphonie mobile est ainsi passé de 20% en 2010 à plus de 80% en 2015. Le taux de pénétration de l’Internet est quant à lui passé de 0% à 20% durant la même période. Ainsi, des 3 999 000 d’abonnés au mobile que comptait le pays en 2010, il est passé à 10 765 000 d’abonnés au 4ème trimestre 2015 tandis que le nombre d’internautes est lui passé de 31 000 à 2 438 000 au 4ème trimestre 2015, indiquent les rapports de l’Autorité de régulation des télécommunications et de la poste (Artp).

L’actuel déploiement de la fibre optique à travers le pays portera à un niveau supérieur la consommation des services télécoms dans le pays. Le très haut débit, porteur d’innovations, laisse présager une contribution future encore plus forte des télécoms dans la création d’emplois et les finances de l’Etat.

 

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CEO AfrikaTech

Comme beaucoup de personnes j’ai connu l’Afrique à travers des stéréotypes : l’Afrique est pauvre, il y a la guerre, famine… Je suis devenu entrepreneur pour briser ces clichés et participer à la construction du continent. J’ai lancé plusieurs entreprises dont Kareea (Formation et développement web), Tutorys (Plate-forme de e-learning), AfrikanFunding (Plate-forme de crowdfunding). Après un échec sur ma startup Tutorys, à cause d’une mauvaise exécution Business, un manque de réseau, pas de mentor, je suis parti 6 mois en immersion dans l’écosystème Tech au Sénégal. J’ai rencontré de nombreux entrepreneurs passionnés, talentueux et déterminés. A mon retour sur Paris je décide de raconter leur histoire en créant le média AfrikaTech. L'objectif est de soutenir les entrepreneurs qui se battent quotidiennement en Afrique en leur offrant la visibilité, les connaissances, le réseautage et les capitaux nécessaires pour réussir. L'Afrique de demain se construit aujourd'hui ensemble. Rejoignez-nous ! LinkedIn: https://www.linkedin.com/in/boubacardiallo

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