A l’ère du numérique au Kenya, les contenus locaux représenteront au moins 60% de l’offre des stations de radio et des chaînes de télévision. Ces médias ont une année pour passer à 40% au moins. Au bout des 4 années suivantes, il faudra atteindre les 60% exigés. Ça c’est pour les grands médias. Les plus petits ont 5 ans pour se mettre à jour. Ainsi en a décidé la Commission kenyane des communications (Communications Authority of Kenya-CA).

Lorsque les délais seront expirés, toute violation de la nouvelle règlementation sera punie d’une amende de 1 million de shillings kenyans et d’un supplément de 0,5% sur les revenus annuels.

Le régulateur a finalement accepté de s’inscrire sur la durée pour faire appliquer les nouveaux cahiers des charges applicables aux stations de radio et chaînes de télé. C’est que plusieurs responsables de ces médias se sont plaints d’être mis sous pression, car le délai était fixé à juin 2015 pour s’arrimer aux quotas. « Nous savons que les contenus locaux permettront de créer plus d’opportunités d’emplois dans le secteur », a expliqué le président de la commission, Ngene Gituku.

Par ailleurs, l’organe de régulation permet aux médias audiovisuels d’obtenir des licences de diffusion numérique d’ici 2 mois, le temps pour lui de mettre en place les nouveaux codes de programmation et les procédures de prise en charge des plaintes du public. Il sera interdit aux médias de faire la publicité avant les tranches d’information, tout comme sera limité le temps de la publicité pendant le prime time (entre 21h et 22h). Pendant cette tranche horaire, les diffuseurs ne seront pas autorisés à dépasser 14 minutes de publicité par heure de diffusion. « Plus de 50% des contenus étaient de la réclame. Nous voulons diminuer le nombre de pauses publicitaires pour rééquilibrer l’information et l’annonce », a expliqué Leo Borueti, directeur du département multimédia au sein de la commission.

Par ailleurs, tous les programmes destinés aux 16 ou 18 ans et plus devront être remplacés par ceux destinés à tous les publics. L’objectif est de protéger les enfants des contenus agressifs. Chaque média est également tenu de mettre en place une unité de traitement des plaintes du public relativement aux contenus proposés. L’objectif est de supprimer les programmes incriminés le cas échéant. La commission prévoit également de lancer un appel d’offres pour une étude d’audience. Ainsi, elle pourra déterminer les contenus qui violent les standards de la société, mais aussi ceux qui sont offensants ou indécents.

Lu sur http://www.agenceecofin.com/audiovisuel/1307-30621-kenya-les-tv-et-radios-ont-1-an-pour-consacrer-40-de-leurs-programmes-aux-contenus-locaux

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Comme beaucoup de personnes j’ai connu l’Afrique à travers des stéréotypes : l’Afrique est pauvre, il y a la guerre, famine… Je suis devenu entrepreneur pour briser ces clichés et participer à la construction du continent. J’ai lancé plusieurs entreprises dont Kareea (Formation et développement web), Tutorys (Plate-forme de e-learning), AfrikanFunding (Plate-forme de crowdfunding). Après un échec sur ma startup Tutorys, à cause d’une mauvaise exécution Business, un manque de réseau, pas de mentor, je suis parti 6 mois en immersion dans l’écosystème Tech au Sénégal. J’ai rencontré de nombreux entrepreneurs passionnés, talentueux et déterminés. A mon retour sur Paris je décide de raconter leur histoire en créant le média AfrikaTech. L'objectif est de soutenir les entrepreneurs qui se battent quotidiennement en Afrique en leur offrant la visibilité, les connaissances, le réseautage et les capitaux nécessaires pour réussir. L'Afrique de demain se construit aujourd'hui ensemble. Rejoignez-nous ! LinkedIn: https://www.linkedin.com/in/boubacardiallo

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