A l’initiative de la Confédération Générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), a eu lieu ce jeudi à la salle des fêtes du Sofitel Hôtel Ivoire, dans le cadre de la Conférence internationale sur l’Emergence de l’Afrique (CIEA) un panel sur le financement de l’entrepreneuriat féminin.

En introduction, la ministre du Plan et du Développement, Kaba Nialé a affirmé que « c’est devenu une évidence, la représentativité de la femme dans les cercles de décision et dans les activités formelles doit être améliorée ». Car poursuivra la ministre, « les femmes c’est 50% d’intelligence qui doit accompagner le développement des Etats ». Elle a salué l’initiative de ce panel qui aborde une problématique extrêmement importante dans la course vers l’émergence.

Yvonne Bosso, la directrice de Cabinet du ministre de la femme de la protection de l’Enfant et de la Solidarité a estimé que « ce panel est l’expression de la prise de conscience par les femmes de leur rôle dans le développement de leur pays ». Pour Yvonne Bosso, la tenue de ce panel démontre la capacité des femmes à contribuer au développement des Etats africains. « L’émergence de nos Etats, ne peut se faire sans le pilier spécifique qu’est la femme », a-t-elle dit. Le financement de l’entrepreneuriat féminin constitue un défi que les Etats doivent prendre en compte dans leur développement, a estimé la Directrice de Cabinet de la ministre Mariatou Koné. « Entreprendre requiert des qualités. Il s’agit d’oser, de bousculer des habitudes solidement ancrées dans les mœurs. La femme qui ambitionne d’entreprendre doit affronter le défi du financement. L’émergence de l’Afrique ne saurait se réaliser sans la pleine participation des femmes en général et des femmes entrepreneures en particulier », a conclu Yvonne Bosso.

La Vice-présidente de la CGECI, en charge de l’entrepreneuriat féminin, Touré Massogbê a rappelé que les femmes regorgent de compétences et d’idées, mais s’est-elle étonnée qu’à compétence égale, les revenus ne soient pas les mêmes entre les hommes et les femmes. « Les femmes entrepreneures veulent juste de la revalorisation », a-t-elle déclaré. A l’endroit des banques et structures de financement, elle a plaidé pour qu’ensemble un mécanisme innovant pour le financement de l’entrepreneuriat féminin soit défini. « Les femmes sont moteur de développement », a dit Touré Massogbê. Elle en veut pour preuve le chiffre d’affaire important mobilisé par 66% de femmes exerçant dans le secteur informel ivoirien.

En réponse aux préoccupations des femmes entrepreneures sur le financement de leurs activités, la Directrice générale de UBA Côte d’Ivoire, Sarata Koné s’est voulue franche. Le financement d’une PME requiert des garanties. Pour financer une entreprise y’a un cadre, a affirmé Sarata Koné. Pour garantir le succès dans le montage d’un dossier de financement, la DG de UBA a conseillé aux entrepreneures féminines d’être avant-gardiste dans leurs activités, de progresser et avoir dans l’esprit de voir grand. Les entrepreneures devraient présenter un projet solide et se donner les moyens de faire grandir l’entreprise. Sarata Koné a rappelé la politique de l’institution qu’elle dirige basée sur l’afro capitalisme, c’est à dire le développement de l’Afrique par les Africains avec une approche africaine.

Ce Panel a vu la participation de centaines de femmes issues de différents secteurs d’activités et d’une dizaine de pays Africains.

En savoir plus: http://news.abidjan.net/h/612424.html

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CEO AfrikaTech

Comme beaucoup de personnes j’ai connu l’Afrique à travers des stéréotypes : l’Afrique est pauvre, il y a la guerre, famine… Je suis devenu entrepreneur pour briser ces clichés et participer à la construction du continent. J’ai lancé plusieurs entreprises dont Kareea (Formation et développement web), Tutorys (Plate-forme de e-learning), AfrikanFunding (Plate-forme de crowdfunding). Après un échec sur ma startup Tutorys, à cause d’une mauvaise exécution Business, un manque de réseau, pas de mentor, je suis parti 6 mois en immersion dans l’écosystème Tech au Sénégal. J’ai rencontré de nombreux entrepreneurs passionnés, talentueux et déterminés. A mon retour sur Paris je décide de raconter leur histoire en créant le média AfrikaTech. L'objectif est de soutenir les entrepreneurs qui se battent quotidiennement en Afrique en leur offrant la visibilité, les connaissances, le réseautage et les capitaux nécessaires pour réussir. L'Afrique de demain se construit aujourd'hui ensemble. Rejoignez-nous ! LinkedIn: https://www.linkedin.com/in/boubacardiallo

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