Après l’Afrique de l’Ouest et de l’Est, l’Université de Stanford met le cap sur l’Afrique australe. Sa business School, Stanford Graduate School of Business, vient de signer un accord avec le minier sud-africain De Beers Group pour le lancement en 2018 de deux programmes de formation destinées aux jeunes entrepreneurs de la sous-région. Objectif : affiner les compétences et habilités des jeunes patrons.

Nouvel investissement en faveur de la jeunesse entrepreneuriale d’Afrique australe. La business School de l’Université de Stanford, Stanford Graduate School of Business a signé un partenariat avec le minier sud-africain De Beers Group pour le lancement de deux programmes de formation, annonce-t-elle ce vendredi 18 août dans un communiqué relayé par Apo.

Étendus sur trois ans pour un investissement de 3 millions de dollars, le programme de transformation des semences et le programme Stanford Go-to-Market visent à affiner les compétences et mieux habiliter les entrepreneurs de ces pays. Le premier consiste en une année de sessions intensives sur plusieurs sujets dont le leadership, la stratégie, l’éthique des affaires, la comptabilité, le marketing ou encore les innovations de la chaîne de valeur. Le deuxième, qui sera quant à lui exclusivement dispensé par la faculté de Stanford GSB, se décline sous forme de formation intensive à la création d’entreprise pendant une semaine.

« Nous sommes ravis de travailler avec les jeunes entrepreneurs jeunes d’Afrique australe. Comme pour nos expériences en Afrique de l’Est et de l’Ouest, nous apprenons autant que nous enseignons », a déclaré Jesper Sørensen, professeur de comportement organisationnel à la Stanford GSB et directeur de la faculté de Stanford Seed, une initiative de l’Université de Stanford dirigée par Stanford GSB.

Une initiative qui a fait ses preuves

En effet, l’université américaine est ainsi à sa troisième expérience sous-régionale en Afrique, après avoir implémenté en Afrique de l’Ouest en 2013 et en Afrique de l’Est en 2016 le programme de transformation des semences. Une grande partie des bénéficiaires de cette formation ont d’ailleurs été conviés à prendre part au Sommet mondial de l’entrepreneuriat organisé en août 2016 aux Etats-Unis par le Département d’Etat américain et la Maison Blanche, avec la participation de l’ancien président Barack Obama et de plusieurs patrons de la Silicon Valley. En marge la rencontre, Afolabi Abiodun, bénéficiaire du programme et PDG de SB Telecoms -une société de communication basée au Nigeria, témoignait de l’apport de ce programme à son entreprise : « en l’espace de deux ans, mon entreprise, qui employait à sa création un personnel de 10 employés, compte aujourd’hui 39 personnes directement et près de 150 indirectement ».

Aujourd’hui, la Stanford GSB espère le même succès pour son programme en Afrique australe. « Si l’exécution de ces programmes donne lieu à une croissance des activités des entreprises telle que dans les autres régions où nous sommes actifs, je prévois déjà un très grand impact pour cette initiative [en Afrique australe]  », relève Jesper Sørensen.

Pour l’instant, le programme de transformation des semences sera destiné aux entrepreneurs exerçant au Botswana, en Namibie et en Afrique du Sud. Et ces derniers pourront déposer leurs dossiers de candidature du 17 août prochain au 6 octobre 2017. Le Stanford Go-to-Market en revanche, sera dans un premier temps uniquement destinée aux entrepreneurs en herbe établis au Botswana, la Stanford GSB étudiant encore la possibilité de l’ouvrir aux autres pays de la sous-région. La semaine de formation intensive est prévue en mars 2018.

 

Source: Afrique La Tribune

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CEO AfrikaTech

Comme beaucoup de personnes j’ai connu l’Afrique à travers des stéréotypes : l’Afrique est pauvre, il y a la guerre, famine… Je suis devenu entrepreneur pour briser ces clichés et participer à la construction du continent. J’ai lancé plusieurs entreprises dont Kareea (Formation et développement web), Tutorys (Plate-forme de e-learning), AfrikanFunding (Plate-forme de crowdfunding). Après un échec sur ma startup Tutorys, à cause d’une mauvaise exécution Business, un manque de réseau, pas de mentor, je suis parti 6 mois en immersion dans l’écosystème Tech au Sénégal. J’ai rencontré de nombreux entrepreneurs passionnés, talentueux et déterminés. A mon retour sur Paris je décide de raconter leur histoire en créant le média AfrikaTech. L'objectif est de soutenir les entrepreneurs qui se battent quotidiennement en Afrique en leur offrant la visibilité, les connaissances, le réseautage et les capitaux nécessaires pour réussir. L'Afrique de demain se construit aujourd'hui ensemble. Rejoignez-nous ! LinkedIn: https://www.linkedin.com/in/boubacardiallo

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