La diaspora africaine moteur de développement fournit beaucoup de ressources pour l’Afrique. Des études révèlent toute leur importance et leur poids dans la situation économique de l’Afrique. Ce qui fait que nous allons passer de contribution de la diaspora à la diaspora dans les stratégies de développement des Etats.

Une stratégie de développement basée sur les financements de la diaspora ? 

Au fur et à mesure que le temps passe, nous nous rendons compte de l’urgence de mettre au point une certaine “régulation” de l’activité économique que la diaspora engendre. En effet, il est dit que les Etats africains devraient mettre au point des mesures pour permettre de “capter” les financements des africains à l’extérieur. Ainsi, il serait important et intéressant de mettre au point un bureau ou toute autre administration représentante des pays d’origine dans les pays d’accueil. Leur rôle serait de captiver l’attention de la diaspora en présentant des projet rentables, des projets qui font partie des priorités étatiques. Justement, il existe aujourd’hui des organismes et des entreprises qui peuvent mettrent à disposition des études de marché pour permettre aux membres de la diaspora de démarrer un projet en Afrique. 

 

Dès lors, si les 65 milliards de dollars recensés en 2017 comme étant la contribution des diasporas africaines, sont orientés vers des secteurs porteurs et prioritaires, le développement durable de l’Afrique ne pourrait que suivre.

 

La diaspora : moyen de transfert de connaissance et de technologie

 

L’environnement universitaire et professionnelle de l’Europe diffère de l’Afrique. C’est lors des rencontres des diasporas africaines que l’on se rend compte de la richesse et de la diversité que constituent ces ressources pour l’Afrique. L’Afrique au niveau de ses formations et de son éducation prône la polyvalence. Une intention à saluer. Cependant, en Europe par exemple, la notion de spécialisation est plus développée. Ce qui facilite l’insertion professionnelle. Alors non seulement, ces expatriés seraient des ressources parce que l’Etat n’aurait pas investi dans leurs formations mais également seraient de bonnes ressources en raison de la qualité et du caractère opérationnel de la formation qu’ils ont suivi. Ces ressources peuvent à leur tour entreprendre facilement en se basant sur des études pertinentes et déjà effectuées ou encore bénéficier d’une aide à l’entreprenariat.

 

Il ne s’agit pas forcément de faire revenir tous les expatriés mais seulement de mettre en place une sorte de canal qui faciliterait une communication et donc l’entretien du lien qui les lie à l’Afrique. Mais aussi, avec le digital peut être, faciliter le transfert de connaissance. 

 

A travers L’engagement des universitaires africains expatriés dans l’enseignement supérieur en Afrique, Abdoulaye Gueye s’intéresse au transfert de connaissance des universitaires africains expatriés. Il affirme : “Depuis plus d’une décennie, l’engagement des universitaires africains de la diaspora dans l’enseignement supérieur fait l’objet d’une attention accrue en sciences sociales”. plus de 70 % des africains pencherait pour une formation en sciences sociales. Est ce une coïncidence ? Est ce à dire que si cet engagement se convertissait dans le domaine des technologies, avec l’aide des webinaires, des coaching en ligne entre autres, il y aurait un changement de la donne ?  Un changement aujourd’hui possible dans le cas d’une  création d’entreprise avec une facilité des actions juridiques à mener ainsi que des études de marché déjà faites. Et qui dit transfert de compétences dit directement création d’emploi, création d’activité économique et indirectement éradication de la pauvreté et lutte contre le banditisme. La diaspora est aujourd’hui un nouvel espoir pour l’Afrique.

 

Sources 

Diaspora et developpement de l’Afrique : Une contribution appelée à s’améliorer, Afrique expansion

L’engagement des universitaires africains expatriés dans l’enseignement supérieur en Afrique Abdoulaye Gueye / Résumé 

 

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CEO AfrikaTech

Comme beaucoup de personnes j’ai connu l’Afrique à travers des stéréotypes : l’Afrique est pauvre, il y a la guerre, famine… Je suis devenu entrepreneur pour briser ces clichés et participer à la construction du continent. J’ai lancé plusieurs entreprises dont Kareea (Formation et développement web), Tutorys (Plate-forme de e-learning), AfrikanFunding (Plate-forme de crowdfunding). Après un échec sur ma startup Tutorys, à cause d’une mauvaise exécution Business, un manque de réseau, pas de mentor, je suis parti 6 mois en immersion dans l’écosystème Tech au Sénégal. J’ai rencontré de nombreux entrepreneurs passionnés, talentueux et déterminés. A mon retour sur Paris je décide de raconter leur histoire en créant le média AfrikaTech. L'objectif est de soutenir les entrepreneurs qui se battent quotidiennement en Afrique en leur offrant la visibilité, les connaissances, le réseautage et les capitaux nécessaires pour réussir. L'Afrique de demain se construit aujourd'hui ensemble. Rejoignez-nous ! LinkedIn: https://www.linkedin.com/in/boubacardiallo

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