Des assurances ont été données, le  vendredi 8 octobre 2015, à Fleuve Congo Hôtel,  par Néhémie Mwilanya, son Directeur de Cabinet. La jeunesse, c’est le devenir de la nation, dit-on. Et, Joseph Kabila  l’a si bien compris. Voilà pourquoi, il a réservé une réponse instantanée à la requête exprimée par la Fédération Nationale des Jeunes Entrepreneurs du Congo, à l’occasion de leur sortie officielle. Des fonds, déjà disponibles, pourraient être débloqués en faveur de cinquante projets compétitifs que les jeunes doivent, eux-mêmes, sélectionné. Francine Muyumba, la Présidente de l’Union Panafricaine de la Jeunesse, à, elle aussi, cru en l’œuvre et promis de se couper en mille morceaux afin de prêter une main forte à  la Fédération Nationale des Jeunes Entrepreneurs du Congo. Dans un message pathétique, elle a démontré combien la jeunesse est une clé sans laquelle, tout pays au monde ne peut se développer, ni avancer.  Un légat de Bongo Nkoy  a dit, pour sa part, que le Ministère des PME, en fera une des ses  priorités.

La Fédération Nationales des Jeunes Entrepreneurs du Congo (FNJEC) a été lancée,  le vendredi 8 octobre dernier, à Fleuve Congo Hôtel. Il s’agit d’une structure mise en place dans l’esprit de coordonner, fédérer, promouvoir, encadrer et encourager, à travers la recherche des opportunités d’affaires, des financements, d’accessibilité aux marchés et d’allègement des taxes et impôts. Et, Néhémie Mwilanya, Directeur du cabinet du Chef de l’Etat a réaffirmé  la détermination de Joseph Kabila à soutenir cette structure  qui doit fonctionner dans l’immédiat. Il a annoncé  que le Président est disposé à financer cinquante projets compétitifs pour la promotion de l’entreprenariat des jeunes.

C’est dans l’optique de constituer une force de développement que  les jeunes ont mis en place cette structure. Selon Erick Makuala, le Coordonnateur,  le but de la Fédération Nationale des Jeunes Entrepreneurs, FNJEC, vise notamment,  à encourager les initiatives privées des jeunes, en vue de leur permettre de  participer  au développement de la République. Dans un contexte tel que le pays a un taux de chômage élevé, il faut beaucoup  d’efforts  pour faire face au besoin d’insertion. Etant donné les difficultés de se trouver  de l’emploi, la population, en particulier,  les jeunes doivent  développer  une stratégie de survie en se lançant essentiellement dans l’informel.

Pour lui,  en effet, l’entreprenariat aboutit souvent aux Petites et Moyennes Entreprises (PME), qui constituent le levier de croissance et contribuent à la valorisation dans la Société. Avec cette possibilité, les jeunes peuvent contribuer au développement du secteur tertiaire  qui,  à son tour, facilitera la répartition des  richesses  à la population, ainsi qu’à la lutte contre la crise d’immigration.  D’autant plus qu’il y a une bonne organisation chez soi. D’ailleurs, en RDC,  2/3 des  personnes travaillent dans les PME. Ce qui démontre qu’il y a  une véritable nécessité, pour le pays, de disposer de  Lois  fortes en cette matière. Néanmoins, il a encouragé le  Gouvernement qui ne ménage aucun effort pour réformer ce secteur, surtout par la mise sur pied de la stratégie nationale  de développement. Toutefois, il a constaté un certain laxisme dans la finalisation des réformes entreprises.

Par ailleurs, Erick Makuala déplore plusieurs blocages en termes d’entreprenariat. Il a indiqué notamment, la spoliation de la sous-traitance, la concurrence déloyale, la violation de la loi de l’exclusivité des petits commerces par des nationaux, l’octroi des crédits  avec des échéances à court terme, l’opacité dans l’obtention des marchés des appels d’offre et la multiplicité des taxes et impôts. Cela, bien que le Chef de l’Etat ait noté la nécessité de créer une classe moyenne. Pour cela, il y a besoin de diversifier les actions.

C’est dans cette optique que s’inscrit cette sortie officielle, présentée comme le label de la forte mobilité des jeunes de se lancer dans l’entreprenariat, en vue d’une promotion efficace.  ‘’Nous sommes là,  désormais. Nous attendons votre soutien et accompagnement, car  c’est une affaire de tous’’, a déclaré Erick Makuala.

Recommandations

En vue de relever les défis qui les guettent, le numéro Un de la FNJEC a fait des recommandations solides à l’endroit  des Autorités nationales, aux Banques et Partenaires. Cela concerne,  entre  autres, le renforcement des  mécanismes  pour le contrôle de la sous-traitance et le petit commerce ; la réservation d’un quota pour les jeunes dans l’attribution des marchés publics ; l’allègement des taxes et  impôts pour les PME nouvellement créées. Dans son entendement, ces éléments  sont les signes de l’importance qu’un pays accorde à  l’entreprenariat. Ainsi, a-t-il  rassuré que la FNJEC reste ouverte à toutes les suggestions,  pour une jeunesse travailleuse.  ‘’Notre avenir dépend de l’orientation que nous lui donnons aujourd’hui’’, a-t-il conclu.

Apport de l’UPJ

Remerciant le Chef  de l’Etat  pour son implication personnelle dans cette affaire, Francine Muyumba, Présidente de l’Union Panafricaine de la Jeunesse (UPJ) s’est sentie fière du lancement de la FNJEC.

S’adressant aux jeunes entrepreneurs, elle a indiqué que l’un des enseignements du succès participatif  de cette œuvre consiste à démontrer combien ils sont capables de se mobiliser pour une belle cause qui dépasse de loin la somme des intérêts particuliers. Pour sa part, elle s’est engagée, corps et âme, matin et soir, à faire un plaidoyer sur le plan national et international.  C’est d’ailleurs ce qui justifie la rencontre du 12 août de cette année à la journée internationale de la jeunesse à New York avec le Secrétaire Général de l’ONU qui n’a pas hésité à apporter son soutien.

C’est pour cela que l’UPJ travaille pour la mise en place d’une chambre de commerce pour les jeunes africains. Celle-ci va fonctionner comme une structure continentale qui tient son mandat  de la charte africaine de la jeunesse et  de l’UPJ. Et, son but sera d’influencer de  manière constructive l’environnement dans lequel les entreprises fonctionnent sur le continent. A cet effet, les politiques de la Chambre seront alignées sur celles existantes.  Car,  elle aidera à réaliser l’aspiration numéro un de l’agenda 2063 d’une Afrique prospère, fondée  sur la croissance inclusive et du développement durable de la jeunesse à la section f de l’article 15.

Assurance du Chef de l’Etat

Néhémie Mwilanya, Directeur  du Cabinet du Chef de l’Etat, s’est dit satisfait d’avoir découvert ce qu’il a qualifié ‘’d’une armée’’, c’est-à-dire, un grand moteur de développement de la République. Pour lui,  en effet, ce qui manquait vient de se réaliser, donc, l’organisation. Surtout que, c’est elle qui va amplifier le terrain de la croissance économique de la RDC.

Voilà qui rejoint le vœu de Joseph Kabila, qui avait déjà lancé le projet de Fonds National de Micro-finance. A cet effet, il veut mobiliser toutes les institutions du pays à y participer.

Pour répondre instantanément aux exigences du Coordonnateur de la FNEC citées,  ci-haut, il leur a rassuré de la pertinence des questions d’accès au marché public, spécifiant que dans le nouveau code minier, la question est quasi réglée. C’est dans cette optique qu’un partenariat est offert  à la FNJEC, pas seulement dans le futur, mais dans l’immédiat. L’idée,  ici,  est que le Chef de l’Etat met à leur disposition un financement de cinquante projets compétitifs, qu’ils doivent monter.

Il faut  souligner, en outre,  que cet évènement a connu également la participation du Représentant du Ministre des PME qui, de son côté,  a relevé trois raisons pour lesquelles ces jeunes méritent d’être soutenus.  Ils  disposent d’une capacité d’innovation et d’adaptation avérée. C’est dans cette optique que, dès la prise de ses fonctions, Bongo Nkoy  a dressé un état de lieu sur les PME en RDC. Et, l’analyse opérationnelle a démontré qu’on peut bien s’appuyer  là-dessus. A son tour, il a parlé d’un apport quant aux projets incubateurs qui seront destinés à  la jeunesse, c’est-à-dire, un processus de l’éventail sur lequel la stratégie nationale des PME va se baser, en vue de relever les différentes contraintes.

Allocution de la présidente de l’union panafricaine de la jeunesse au lancement officiel de la Fnjec

Monsieur le Directeur de Cabinet du Président de la République, Représentant personnel du Chef de l’Etat ;

Mesdames et Messieurs Honorables Députés et Sénateurs, Mesdames et Messieurs les Ministres,

Mesdames et Messieurs, jeunes entrepreneurs ;

Distingués invités à vos titres et qualités respectifs

Avant toute chose, permettez-moi de remercier le Président de la République, pour avoir apporté son soutien à ces jeunes entrepreneurs de la République Démocratique du Congo, en sa qualité de parrain de l’Union Panafricaine de la Jeunesse, tâche qu’il avait accepté lors de la réunion du Comité Exécutifs de l’Union Panafricaine de la Jeunesse qui s’était tenue en décembre 2014 à Kinshasa. Aujourd’hui, le Président de la République vient de se hisser au rang des Chefs d’Etat préoccupés par le chômage de jeunes en montrant l’exemple, car son pays, notre pays incarne le leadership de la jeunesse Africaine. Il vient de s’ajouter sur la liste de Chefs d’Etats Africains qui ont compris la nécessité de l’entrepreneuriat, en combattant le chômage dans tous les sens, à l’instar du Président Sud-Africain Jacob Zuma, de l’Angolais Edouardo Dos Santos, de l’Ivoirien Alassane Ouattara, du Gabonais Ali Bongo, du Kenya Uhuru Kenyatta et j’en passe.

Je remercie également le Gouvernement pour son accompagnement combien louable dans la lutte contre le chômage. En particulier le Ministère de la jeunesse, le Ministère de l’Industrie et PME qui n’ont pas fermé des portes à ces jeunes entrepreneurs Congolais.

Mes félicitations et remerciement vont également à l’endroit des jeunes entrepreneurs Congolais qui ont travaillé sans relâche pour la mise en place de cette structure.

Evidemment, il ne suffit pas seulement de mettre en place une Fédération, mais plutôt de nous poser la question de savoir qu’allons nous faire avec ces jeunes qui ont décidé de s’organiser ? La réponse à cette question demande l’implication de tous. Donc nous devons avoir une politique entrepreneuriale spécifique en République Démocratique du Congo pouvant permettre au pays d’être le modèle sur le plan africain. Je suis autant fière que mon pays ait répondu à cet appel.

Déjà la Présidente de la Commission de l’Union Africaine Son Excellence Nkosazana Zuma qui, dans son combat de tous les jours pour une Afrique que nous voulons à travers l’Agenda 2063 n’a guère cesse de promouvoir les femmes et les jeunes du Continent en disant toujours je cite en anglais « The youth and women of africa should be the priority of the Africa Union » qui veut dire les jeunes et les femmes doivent être la priorité de l’Union Africaine.

Aujourd’hui, notre pays, la République Démocratique du Congo avait besoin de ce grand rendez-vous, du lancement officiel de la Fédération Nationale des Jeunes Entrepreneurs. FNJEC en sigle

Distingué  auditoire,

Depuis mon ascension à la tête de l’Union Panafricaine de la Jeunesse, dors et déjà j’avais mesuré la l’intensité de cette lourde tâche dont une partie de la réussite passe par la nécessité de poser le jalon de l’entrepreneuriat dans toute l’Afrique.

Ce jour, Mesdames et Messieurs les indications sont plus que claires : le chemin du redressement économique, celui qui nous permettra de remporter la bataille de l’emploi et de la cohésion sociale, ce chemin que nous prenons résolument, c’est celui du soutien aux entreprises des jeunes congolais !

Chers jeunes Entrepreneurs !

Ces travaux des préparatifs, que plus d’entre vous ont menés tambour battant en l’espace de seulement quelques mois, nous procurent deux enseignements dont nous pouvons être collectivement fiers.

Cela démontre d’abord que la méthode inédite choisie pour cette manifestation est la bonne !

Réunir durant quelques semaines des dizaines des jeunes entrepreneurs et les associer à la réflexion sur l’entrepreneuriat au Congo, de créer un environnement favorable aux entreprises durables et à leur croissance,… c’est la bonne méthode ! C’est même certainement la seule méthode possible !

Le second enseignement du succès « participatif » du lancement c’est que les jeunes de ce pays, contrairement à bien des clichés, sont capables de se mobiliser pour une belle cause, qui dépasse de loin la somme de leurs intérêts particuliers : la croissance de notre pays, son attractivité et sa compétitivité l’emporte surtout.

Le message est clair : lorsqu’ils le veulent, ces jeunes, savent avancer main dans la main.

Pour ma part en qualité de la Présidente de l’Union Panafricaine de la Jeunesse je m’emploie corps et âme, matin et soir pour un plaidoyer sur le plan national qu’international.

C’est ainsi que, pour promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes ; l’Union Panafricaine de la Jeunesse s’est lancé au lobbying international au plus haut sommet ; ce qui justifie notre rencontre le 12 Aout de cette année à la journée internationale de la Jeunesse à New-York avec le Secrétaire Général de Nations-Unies Monsieur BAN-KI-MOON qui n’a pas hésité à apporter son soutien à la jeunesse Africaine sur cette question.

Dans le même ordre d’idée, l’Union Panafricaine de la Jeunesse, travaille pour la mise en place d’une Chambre de Commerce pour les jeunes Africains. Celle-ci va fonctionner comme une structure continentale qui tient son mandat de la Charte africaine de la jeunesse et de l’Union Panafricaine de la Jeunesse. Le but de la structure serait d’influencer de manière constructive l’environnement dans lequel les entreprises sur le continent fonctionnent.

Les politiques de la Chambre seront alignés sur ceux existant dans le continent. La chambre aidera à réaliser l’aspiration numéro un de l’Agenda 2063, une Afrique prospère, fondée sur la croissance inclusive et du développement durable et de la Charte africaine de la jeunesse à la section f de l’article 15 qui stipule que « il faut promouvoir  aux jeunes l’esprit d’entreprise en incluant la formation de l’entrepreneuriat dans les programmes scolaires, l’accès au crédit, la formation des compétences de développement des affaires, et une meilleure information sur les opportunités du marché ».

Mesdames et Messieurs, chers jeunes entrepreneurs,

Je vous félicite ! Je vous félicite, d’être jeunes et accepter de prendre le risque. II n’est que de voir cette flamme dans vos yeux, d’entendre la vigueur de vos témoignages, de discerner ce que chacun de vous recèle d’ardeur personnelle et ce que votre ensemble représente d’essor collectif, pour savoir que, devant votre élan, la vie n’a qu’à bien se tenir et que l’avenir est à vous. La croissance soutenue de nos pays à faible revenu s’articule autour de la capacité à favoriser le secteur privé, considéré comme source d’emplois et de revenus de qualité. Sans la dynamique de l’initiative privée disciplinée par la concurrence des marchés, les populations pauvres resteraient pauvres. Vous avez su comprendre ce la, et vous vous êtes lancé dans ce noble aventure pour permettre une croissance soutenue de la République Démocratique du Congo. J’ose croire que l’entrepreneuriat devrait être valorisé et promu dans le sens qu’il est en soi une force motrice de la croissance économique et de l’innovation : le développement d’un esprit d’entreprise, d’innovation et de création représente un atout majeur pour nous jeunes congolais, étant donné que celui-ci permettra aux entrepreneurs indépendants de créer les emplois et contribuer ainsi à la réduction du taux de chômage, combattre la pauvreté dans le pays, et avoir des jeunes millionnaires qui profitent aux richesse de notre pays.

Monsieur le Directeur de Cabinet du Président de la République, Représentant personnel du Chef de l’Etat ;

Mesdames et Messieurs Honorables Députés et Sénateurs, Mesdames et Messieurs les Ministres,

Mesdames et Messieurs, jeunes entrepreneurs ;

Distingués invités à vos titres et qualités respectifs Le pays disposerait d’un potentiel entrepreneurial mais ce potentiel n’a pas encore été activé. Personnellement je suis impressionnée souvent par les idées innovatrices que des jeunes congolais auxquels j’ai eu la chance de parler possèdent dans divers domaines. Il est clair que le pays a du potentiel, les jeunes Congolais sont capables de transformer ce pays. Je suis convaincue que si nous aimerions voir un peu plus de changements positifs sur le plan économique dans notre pays nous devrons envisager de promouvoir l’entrepreneuriat.

Plus que jamais, vous voulez, Nous voulons ensemble célébrer le parcours exemplaire de toutes celles et ceux qui, quelle que soient leurs origines, quel que soit leur projet, aspirent à passer à l’acte de création, à développer leur entreprise, à innover, à exporter !

Et puis, je veux insister là-dessus, c’est aussi un signal adressé à tous ceux qui, aujourd’hui, se sentent délaissés dans des quartiers au quotidien difficile mais qui, demain, je l’espère ardemment, vont se découvrir des âmes d’entrepreneurs. C’est sans doute là mon vœu le plus cher : l’esprit d’entreprendre doit contribuer à relancer l’ascenseur social.

Notre ambition est très vaste. Elle se fonde sur l’espoir que l’entreprise de demain sera, j’y reviens une nouvelle fois, plus ouverte, plus coopérative et plus responsable.

Qu’est-ce que cela veut dire ? Une chose simple mais tellement importante : l’entreprise de demain ne divise pas. Elle associe. Elle n’oppose pas, ne cloisonne pas. Elle conjugue. Elle conjugue d’abord le talent de celles et ceux qui la créent, de celles et ceux qui croient et qui investissent en elle, de celles et ceux, enfin, qui la font vivre au quotidien, la font prospérer, la conduisent vers les sommets de l’innovation, de l’exportation, de la création d’emplois.

J’appelle de mes vœux  l’émergence d’un nouveau modèle de croissance, fondé en grande partie sur l’innovation.

Je vous renouvelle tous mes remerciements sincères pour votre engagement et vous souhaite le plus grand succès dans vos entreprises ! En un mot : « Foncez, l’Afrique vous soutient ! ».

Mesdames et Messieurs, distingués invités, j’ai conclus mon intervention en m’appuyant sur la pensée  de Joseph Aloïs Schumpeter,  je cite : « L’entrepreneur […] est le révolutionnaire de l’économie »

Que vivent les jeunes entrepreneurs

Que vive la République Démocratique du Congo

Que vive l’Afrique

Je vous remercie.

Lu sur: http://www.digitalcongo.net/article/110647