En dépit des avancées majeures notées ces dernières années – un taux d’exportation estimé à 70 % et un statut de principal fournisseur de services informatiques et de premier prestataire dans l’externalisation des processus métiers en Afrique sub-saharienne francophone, le Sénégal pourrait mieux faire. C’est la principale conclusion des différents acteurs réunis depuis mardi à Dakar pour définir les grands axes d’une stratégie visant à booster davantage les parts de marché à l’étranger des acteurs nationaux dans le secteur des Technologies de l’Information.

A la clé, cette stratégie qui va « inclure un processus participatif » comme souligné par le directeur général de l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (ASEPEX), Malick Diop, va être composé de plusieurs éléments dont une cartographie des produits et services, un diagnostic détaillé du secteur, une cartographie de la chaîne de valeur, un examen sommaire des appuis institutionnels, une liste des principales contraintes dans le secteur, une définition des orientations marchés et des orientations stratégiques, un plan d’actions détaillé avec différents échelons de priorités d’action.

Les participants, lors de la cérémonie officielle d’ouverture, ont mis l’accent sur les grands obstacles qui freinent encore le développement de la filière. Ils ont pour noms : accès limité aux opportunités d’approvisionnement pour des initiatives d’e-gouvernement, soutien institutionnel fragmenté, manque de coordination, manque de présence internationale des firmes sénégalaises sur les marchés clé.

Et pour toutes ces raisons, le coordinateur national du Fonds des Pays Bas pour l’accompagnement du secteur des TIC (NTF4), le directeur général de l’ASEPEX, le secrétaire général du ministère du commerce, le vice-président de l’Organisation des professionnels des TIC (OPTIC) ainsi que toutes les autres parties prenantes, se disent convaincus qu’il faut une stratégie claire dans un contexte mondial marqué par la concurrence et l’ouverture des marchés. Un comité devrait être mis en place lors de la seconde journée, mercredi, pour valider le texte qui va servir de boussole aux acteurs à la conquête du marché international.

CioMag

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CEO AfrikaTech

Comme beaucoup de personnes j’ai connu l’Afrique à travers des stéréotypes : l’Afrique est pauvre, il y a la guerre, famine… Je suis devenu entrepreneur pour briser ces clichés et participer à la construction du continent. J’ai lancé plusieurs entreprises dont Kareea (Formation et développement web), Tutorys (Plate-forme de e-learning), AfrikanFunding (Plate-forme de crowdfunding). Après un échec sur ma startup Tutorys, à cause d’une mauvaise exécution Business, un manque de réseau, pas de mentor, je suis parti 6 mois en immersion dans l’écosystème Tech au Sénégal. J’ai rencontré de nombreux entrepreneurs passionnés, talentueux et déterminés. A mon retour sur Paris je décide de raconter leur histoire en créant le média AfrikaTech. L'objectif est de soutenir les entrepreneurs qui se battent quotidiennement en Afrique en leur offrant la visibilité, les connaissances, le réseautage et les capitaux nécessaires pour réussir. L'Afrique de demain se construit aujourd'hui ensemble. Rejoignez-nous ! LinkedIn: https://www.linkedin.com/in/boubacardiallo

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