Simon Ononobi, CEO de SimplePay

Lors de l’événément Seedstars World 2016, AfrikaTech a interviewé Simon Ononobi, CEO de SimplePay.

Quel a été votre parcours et vos sources d’inspirations ?

A l’université, j’ai étudié la biotechnologie mais j’ai toujours été attiré par les ordinateurs. J’ai appris à coder et à exploiter un maximum les capacités des ordinateurs tout seul.

J’ai créé “SimplePay” pour subvenir à mes besoins, je voulais pouvoir effectuer des paiements et transferts de fonds par internet sans devoir passer par des entreprises étrangères avec lesquelles je n’aurais jamais pu avoir des contacts directs.

C’est un problème car je préfère avoir affaire à une entreprise locale avec laquelle je pourrais avoir m’entretenir de façon directe

Quelle est votre mission en tant que start-up ?

En 2013, lorsque j’ai lancé “SimplePay” tout partait d’un problème : je n’arrivais pas à effectuer des paiements en ligne je devais passer par “PayPal” ou une autre entreprise étrangère alors je me suis dis qu’il fallait que je résolve ce problème par moi-même. J’avais un autre site quasi similaire mais j’ai préféré me focaliser sur ce problème de paiements en ligne car j’ai pensé à toutes les autres personnes qui ont fait eu le même problème que moi (traders, entrepreneurs, etc.)

Qu’attendiez-vous de “Seedstar” ?

J’ai participé à l’édition de 2013 pour acquérir une plus grande visibilité et voir s’il était possible d’obtenir des aides financières, finalement nous avons gagné 300 000 Francs Suisses pour investir dans “SimplePay” et cela nous à permis d’obtenir plus de fonds pour investir dans nos projets.

Est-ce que vous avez toujours eu cette envie de devenir un entrepreneur ?

J’ai toujours été un entrepreneur ! A l’école, quand j’étudiais encore la chimie et la biotechnologie je travaillais aussi sur des projets dans le domaine informatique : je montrais à mes condisciples comment utiliser “Google”, comment ouvrir une boite e-mail “Yahoo!”… Je gagnais déjà de l’argent alors que j’étais encore étudiant en apprenant à d’autres comment monter un ordinateur, j’ai toujours été attiré par l’entreprenariat.

Une fois mes études terminées, j’ai ouvert un cyber café, il y avait un bureau ou je recevais mes clients ce qui m’a amené à faire des affaires et à les gérer.

Je n’ai travaillé qu’une seule fois pour quelqu’un d’autre pendant un an et c’était vraiment très très ennuyant ! J’aime avoir une certaine autonomie dans ma méthode de travail et avoir ma propre méthode de travail depuis toujours.

Quel(s) conseil(s) donneriez-vous à un jeune entrepreneur ou une jeune entreprise/start-up ?

Mon seul conseil est :”lance-toi !”Il ne faut pas avoir peur de faire des erreurs et se focaliser sur un éventuel échec.

Je me suis trompé à plusieurs reprises tu peux me faire confiance, tout sait que j’ai lancé entre 20 et 30 start-ups mais il n’y en a que 2 ou 3 qui ont eu du succès. Les gens ne s’intéresse pas aux fiascos, ils sont intéressés par la réussite, et si je n’avais pas fait autant d’erreurs je n’aurais jamais pu réussir.

En effet, ce sont mes erreurs qui m’ont le plus appris, elles m’ont fait changé de méthode de travail et si je devais lancer quelque chose de nouveau demain je serai beaucoup plus efficace car j’ai acquis des outils et un savoir-faire grâce à elles.

Il faut concrétiser ses rêves et pour cela il faut être déterminé et travailler dur, c’est ce que je dis à tous les entrepreneurs que je rencontre : “Just do it!”

About The Author

CEO AfrikaTech

Comme beaucoup de personnes j’ai connu l’Afrique à travers des stéréotypes : l’Afrique est pauvre, il y a la guerre, famine… Je suis devenu entrepreneur pour briser ces clichés et participer à la construction du continent. J’ai lancé plusieurs entreprises dont Kareea (Formation et développement web), Tutorys (Plate-forme de e-learning), AfrikanFunding (Plate-forme de crowdfunding). Après un échec sur ma startup Tutorys, à cause d’une mauvaise exécution Business, un manque de réseau, pas de mentor, je suis parti 6 mois en immersion dans l’écosystème Tech au Sénégal. J’ai rencontré de nombreux entrepreneurs passionnés, talentueux et déterminés. A mon retour sur Paris je décide de raconter leur histoire en créant le média AfrikaTech. L'objectif est de soutenir les entrepreneurs qui se battent quotidiennement en Afrique en leur offrant la visibilité, les connaissances, le réseautage et les capitaux nécessaires pour réussir. L'Afrique de demain se construit aujourd'hui ensemble. Rejoignez-nous ! LinkedIn: https://www.linkedin.com/in/boubacardiallo

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