(Agence Ecofin) – WordlRemit, une société opérant dans le transfert d’argent via des plateformes virtuelles, prévoit de doubler le volume de ses activités africaines au terme de chacune des deux prochaines années (2017 et 2018), a fait savoir son directeur général Ismail Ahmed, selon des propos rapportés par Bloomberg. En 2016, l’Afrique a généré la moitié des 52,6 millions de $ du chiffre d’affaires de l’entreprise. Dans ces conditions, il devrait être porté à un peu plus de 100 millions $ à la fin de l’exercice 2018, si les choses restent en l’état.

WorldRemit veut tirer avantage d’un marché africain où le déficit de services bancaires a ouvert la porte aux transactions financières via le mobile. Selon un dernier rapport du GSMA, une association internationale qui regroupe et défend les intérêts des opérateurs de mobile dans le monde, la région comptait au 31 décembre dernier 277 millions $, dont près de 170 millions actifs, les 30 jours précédents. Au-delà du marché local africain en pleine croissance, l’opérateur basé à Londres en Grande Bretagne vise aussi à capturer le marché des transferts des migrants à destination de leurs familles restées en Afrique.

Il a signé des accords de coopération avec des géants de la téléphonie, comme Safaricom (Vodafone Kenya) ou encore le sud-africain MTN Group. Les ambitions de WorldRemit devront cependant se frotter à la concurrence notamment de MFS Africa, une firme spécialisée dans le développement de services à valeur ajoutée pour les portemonnaies électroniques, et qui a annoncé en novembre 2016, qu’elle comptait déjà 120 millions de clients en Afrique.

WorldRemit ne devrait pas avoir peur de la concurrence. Elle a obtenu pour son démarrage un apport de 40 millions $, d’Accel Partners Ltd, un capital-risqueur qui avait déjà soutenu Facebook. Il a aussi reçu un financement de 100 millions $ de la firme d’investissement Technology Crossover Ventures. La firme devra aussi résister aux défis de la régulation, notamment en Afrique centrale où le régulateur examine le moyen de réguler le transfert international d’argent via le mobile.

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CEO AfrikaTech

Comme beaucoup de personnes j’ai connu l’Afrique à travers des stéréotypes : l’Afrique est pauvre, il y a la guerre, famine… Je suis devenu entrepreneur pour briser ces clichés et participer à la construction du continent. J’ai lancé plusieurs entreprises dont Kareea (Formation et développement web), Tutorys (Plate-forme de e-learning), AfrikanFunding (Plate-forme de crowdfunding). Après un échec sur ma startup Tutorys, à cause d’une mauvaise exécution Business, un manque de réseau, pas de mentor, je suis parti 6 mois en immersion dans l’écosystème Tech au Sénégal. J’ai rencontré de nombreux entrepreneurs passionnés, talentueux et déterminés. A mon retour sur Paris je décide de raconter leur histoire en créant le média AfrikaTech. L'objectif est de soutenir les entrepreneurs qui se battent quotidiennement en Afrique en leur offrant la visibilité, les connaissances, le réseautage et les capitaux nécessaires pour réussir. L'Afrique de demain se construit aujourd'hui ensemble. Rejoignez-nous ! LinkedIn: https://www.linkedin.com/in/boubacardiallo

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