Le groupe télécom marocain Wana, détenu à 69% par la Société Nationale d’Investissement (SNI) et à 31% par le groupe télécom koweitien Zain, voudrait s’installer en Côte d’Ivoire.

La société qui opère au Maroc sous la marque télécom Inwi fait partie des nombreux groupes télécoms qui ont répondu à l’appel à manifestation d’intérêt lancé par le gouvernement ivoirien pour l’octroi d’une quatrième licence télécom dans le pays.

Wana a pour concurrents, entre autres, le vietnamien Viettel et le Suisse Yoomee. Le groupe LuxembourgeoisMillicom avait également manifesté son intérêt pour le marché télécom Ivoirien, s’intéressant en particulier à Comium CI. La liste finale des candidats retenus par l’Autorité de régulation des télécommunications (ARTCI) sera connue d’ici peu.

Interrogé par le site d’informations marocain Telquel, Lamia Amsaguine, la directrice des relations publiques et presse du groupe Wana a expliqué que « c’est pour nous une façon d’exprimer notre volonté  d’investir en Afrique. Cela veut dire aussi que nous sommes assez performants et assez développés au Maroc et que nous pouvons nous engager en Afrique ».

Aujourd’hui en Côte d’Ivoire,  Lamia Amsaguine a ajouté que Wana « n’hésiterait  pas à se présenter dans d’autres pays du continent en cas d’appels d’offre intéressants ».

Troisième opérateur télécom en termes d’abonnés au Maroc, l’opérateur télécom Inwi a les atouts pour se faire une place de choix en Côte d’Ivoire, aux cotés du Français Orange, du Sud-africain MTN et de l’EmiratiEtisalat. La société brille sur le marché marocain par ses offres voix et Internet innovantes, une volonté permanente d’investir pour fournir aux consommateurs une qualité de service et de produit irréprochable. Une attitude forgée dans un marché très concurrentiel, où la moindre inattention est sanctionnée par une avancée de la concurrence.

lu sur: www.agenceecofin.com

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Comme beaucoup de personnes j’ai connu l’Afrique à travers des stéréotypes : l’Afrique est pauvre, il y a la guerre, famine… Je suis devenu entrepreneur pour briser ces clichés et participer à la construction du continent. J’ai lancé plusieurs entreprises dont Kareea (Formation et développement web), Tutorys (Plate-forme de e-learning), AfrikanFunding (Plate-forme de crowdfunding). Après un échec sur ma startup Tutorys, à cause d’une mauvaise exécution Business, un manque de réseau, pas de mentor, je suis parti 6 mois en immersion dans l’écosystème Tech au Sénégal. J’ai rencontré de nombreux entrepreneurs passionnés, talentueux et déterminés. A mon retour sur Paris je décide de raconter leur histoire en créant le média AfrikaTech. L'objectif est de soutenir les entrepreneurs qui se battent quotidiennement en Afrique en leur offrant la visibilité, les connaissances, le réseautage et les capitaux nécessaires pour réussir. L'Afrique de demain se construit aujourd'hui ensemble. Rejoignez-nous ! LinkedIn: https://www.linkedin.com/in/boubacardiallo

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