(Agence Ecofin) – Le World Economic Forum (WEF)  a publié son rapport mondial 2016 sur les technologies de l’information. Sous le thème ‘’l’innovation dans l’économie numérique ‘’, le document met  l’accent sur les pays qui intègrent le mieux les technologies de l’information et de la communication dans leur développement économique et social. Cette intégration porte sur l’utilisation  des TIC par le gouvernement, les entreprises et les populations.

En Afrique, l’île Maurice, malgré son 49ème rang mondial, demeure la nation la mieux avancée sur le continent.  Viennent ensuite l’Afrique du Sud (65ème mondial), les Seychelles (74ème), le Maroc (78ème), le Rwanda  (80ème),  la Tunisie (81ème), le Cap-Vert  (85ème), le Kenya (86ème),  l’Egypte (96ème), la Namibie (99ème) et le Botswana (101ème). En queue du peloton, s’alignent le Bénin (128ème), le Swaziland (129ème), le Libéria (130ème), le Malawi (132ème), la Guinée (134ème), Madagascar (135ème), la Mauritanie (136ème),  le Burundi (138ème) et le Tchad (139ème).

Le niveau d’intégration des TIC n’est évidemment pas comparable à celui des nations développées et émergentes. Si Singapour et la Finlande, premier et second du classement mondial de WEF en termes d’intégration des TIC dans le développement économique et social, atteignent le niveau  5 sur l’échelle à 7 points de l’impact des  TIC  sur l’économie, les pays africains demeurent en moyenne à 2,9. Alors que dans les nations développées, ce sont les populations, puis les entreprises et ensuite les gouvernements qui utilisent le plus les TIC, en Afrique  c’est le gouvernement, le monde des affaires puis les populations beaucoup plus loin.

Malgré l’actuel faible taux d’utilisation des TIC par les nations africaines dans leur développement, selon WEF,  c’est déjà mieux  qu’en  2012. Les Etats doivent juste multiplier les investissements pour améliorer leur  accès à  davantage de personnes.

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CEO AfrikaTech

Comme beaucoup de personnes j’ai connu l’Afrique à travers des stéréotypes : l’Afrique est pauvre, il y a la guerre, famine… Je suis devenu entrepreneur pour briser ces clichés et participer à la construction du continent. J’ai lancé plusieurs entreprises dont Kareea (Formation et développement web), Tutorys (Plate-forme de e-learning), AfrikanFunding (Plate-forme de crowdfunding). Après un échec sur ma startup Tutorys, à cause d’une mauvaise exécution Business, un manque de réseau, pas de mentor, je suis parti 6 mois en immersion dans l’écosystème Tech au Sénégal. J’ai rencontré de nombreux entrepreneurs passionnés, talentueux et déterminés. A mon retour sur Paris je décide de raconter leur histoire en créant le média AfrikaTech. L'objectif est de soutenir les entrepreneurs qui se battent quotidiennement en Afrique en leur offrant la visibilité, les connaissances, le réseautage et les capitaux nécessaires pour réussir. L'Afrique de demain se construit aujourd'hui ensemble. Rejoignez-nous ! LinkedIn: https://www.linkedin.com/in/boubacardiallo

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