At the last “Startup of the year Africa” ​​awards ceremony, held in Casablanca earlier this year, the Nigerian startup Peachwater Consulting received the Engie Special Award for Powerstove, a wood burning stove that transforms heat produced in electricity. Adjusted for optimal combustion, its use results in a 70% reduction in biomass consumption, which allows the user to reduce both its energy bill and its carbon footprint.
Interview with Okey Esse, creator of Powerstove, a cooking oven that could soon, in addition, provide free electricity to tens of thousands of homes in Africa.

Before mentioning this special Engie prize, can you introduce your invention, Powerstove?

Okey Esse: This is the first cooking oven in the world that can also generate off-grid electricity. Part of the heat produced by the fire is converted into current, thanks to a thermoelectric phenomenon called the Seebeck effect. It works on the principle of heat differentials, which means that one side is hot and the other cold. Powerstove produces up to 50 watts continuously. Some of this electricity is used to power the Powerstove’s air injection system. But the rest can power an LED or charge a mobile phone. In addition, thanks to optimized combustion by our injection system – and its 85 air jets, Powerstove saves 70% on biomass consumption. As fuel, we recommend using charcoal or wood. And since Powerstove consumes less biomass, it produces 65% less CO2 than a conventional stove.

What was the impact of the Engie Special Award, which rewarded you in the context of “Startup of the year Africa”?

You know, we have already received several international awards. And we are very proud of it! But this special prize Engie had a special taste. Already because it was given to the “Startup of the year Africa”. This is an important ceremony in the world of startups. Being rewarded gives us, since then, much more visibility. Then, because this trophy was given to us by Engie, a big company specialized in electricity. It is a reference in this area, even if we do not do things on the same scale.

The production was to be launched in March 2018, but was postponed. What about today ?

Everything is fine ! In March, we were not ready, and preoccupied with other aspects of the project. We still wanted to perfect our technology. We had to postpone the launch in August. But now it’s really gone. Our production plant in Abuja, central Nigeria, is running well. Our goal is to get a production rate of 600 Powerstove per month. Everything is presented for the best; the order book is full, and we do not encounter major difficulties in the production phase. Our main goal now is to further reduce the Powerstove sales price. It is now $ 90, which is good, but still too high for many households.

Apart from Nigeria, have you developed Powerstove implementation projects in other African countries?

Last August, I visited Rwanda, where I met importers working in East Africa. Their network is an excellent entry point for Powerstove in this part of the continent. We are talking about tens of thousands of copies sold. We are also working on a larger oven, able to accommodate two pots. We are targeting large families and small restaurants.

About The Author

CEO AfrikaTech

Comme beaucoup de personnes j’ai connu l’Afrique à travers des stéréotypes : l’Afrique est pauvre, il y a la guerre, famine… Je suis devenu entrepreneur pour briser ces clichés et participer à la construction du continent. J’ai lancé plusieurs entreprises dont Kareea (Formation et développement web), Tutorys (Plate-forme de e-learning), AfrikanFunding (Plate-forme de crowdfunding). Après un échec sur ma startup Tutorys, à cause d’une mauvaise exécution Business, un manque de réseau, pas de mentor, je suis parti 6 mois en immersion dans l’écosystème Tech au Sénégal. J’ai rencontré de nombreux entrepreneurs passionnés, talentueux et déterminés. A mon retour sur Paris je décide de raconter leur histoire en créant le média AfrikaTech. L'objectif est de soutenir les entrepreneurs qui se battent quotidiennement en Afrique en leur offrant la visibilité, les connaissances, le réseautage et les capitaux nécessaires pour réussir. L'Afrique de demain se construit aujourd'hui ensemble. Rejoignez-nous ! LinkedIn: https://www.linkedin.com/in/boubacardiallo

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Lors de la dernière cérémonie de remise des prix « Startup of the year Africa », qui se tenait en début d’année à Casablanca, la startup nigériane Peachwater Consulting a reçu le Prix spécial Engie pour Powerstove, un fourneau à bois qui transforme une partie de la chaleur produite en électricité. Réglé pour une combustion optimale, son utilisation débouche sur une baisse de 70% de la consommation en biomasse, ce qui permet à son utilisateur de réduire à la fois sa facture énergétique et son empreinte carbone.

Entretien avec Okey Esse, créateur de Powerstove, un four de cuisson qui pourrait bientôt, en plus, fournir gratuitement de l’électricité hors réseau à des dizaines de milliers de foyers africains.

Avant d’évoquer ce prix spécial Engie, pouvez-vous nous présenter votre invention, Powerstove ?

Okey Esse : Il s’agit du premier four de cuisson au monde capable de générer également de l’électricité hors-réseau. Une partie de la chaleur produite par le feu est transformée en courant, grâce à un phénomène thermoélectrique appelé effet Seebeck. Il fonctionne selon le principe des différentiels de chaleur, ce qui signifie qu’il faut un côté chaud et un autre froid. Powerstove produit jusqu’à 50 watts en continu. Une partie de cette électricité est utilisée pour alimenter le système d’injection d’air qui équipe le Powerstove. Mais le reste permet d’alimenter une LED ou de charger un téléphone portable. Par ailleurs, grâce à une combustion optimisée par notre système d’injection -et ses 85 jets d’air, Powerstove permet d’économiser 70% sur la consommation de biomasse. Comme combustible, nous conseillons d’utiliser du charbon ou du bois. Et comme Powerstove consomme moins de biomasse, il produit 65% de CO2 en moins qu’un fourneau classique.

Quel a été l’impact du Prix spécial Engie, qui vous a récompensé dans le cadre de « Startup of the year Africa » ?

Vous savez, nous avons déjà reçu plusieurs prix à l’international. Et nous en sommes très fiers ! Mais ce prix spécial Engie avait un goût particulier. Déjà parce qu’il était remis aux « Startup of the year Africa ». C’est une cérémonie importante dans le monde des startups. Y avoir été récompensé nous donne, depuis, beaucoup plus de visibilité. Ensuite, parce que ce trophée nous a été remis par Engie, une grande entreprise spécialisée dans l’électricité. C’est une référence en la matière, même si nous ne faisons pas les choses à la même échelle.

La production devait être lancée en mars 2018, mais elle a été reportée. Qu’en est-il aujourd’hui ?

Tout va bien ! Au mois de mars, nous n’étions pas prêts, et préoccupés par d’autres aspects du projet. Nous voulions encore perfectionner notre technologie. Nous avions dû repousser le lancement au mois d’août. Mais désormais, c’est vraiment parti. Notre usine de production d’Abuja, dans le centre du Nigeria, tourne bien. Notre but est d’obtenir une cadence de production de 600 Powerstove par mois. Tout se présente pour le mieux ; le carnet de commandes est bien rempli, et nous ne rencontrons pas de difficulté majeure dans la phase de production. Notre principal est désormais de réduire encore le prix de vente de Powerstove. Il est aujourd’hui de 90 dollars, ce qui est déjà bien, mais encore trop élevé pour de nombreux foyers.

A part au Nigeria, avez-vous développé des projets d’implantation de Powerstove dans d’autres pays africains ?

En août dernier, je me suis rendu au Rwanda, où j’ai rencontré des importateurs qui travaillent en Afrique de l’Est. Leur réseau constitue une excellente porte d’entrée pour Powerstove dans cette partie du continent. Nous parlons de plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires vendus. Nous travaillons également sur un four de plus grande taille, capable d’accueillir deux marmites. Nous visons les grandes familles et les petits restaurants.

 

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Comme beaucoup de personnes j’ai connu l’Afrique à travers des stéréotypes : l’Afrique est pauvre, il y a la guerre, famine… Je suis devenu entrepreneur pour briser ces clichés et participer à la construction du continent. J’ai lancé plusieurs entreprises dont Kareea (Formation et développement web), Tutorys (Plate-forme de e-learning), AfrikanFunding (Plate-forme de crowdfunding). Après un échec sur ma startup Tutorys, à cause d’une mauvaise exécution Business, un manque de réseau, pas de mentor, je suis parti 6 mois en immersion dans l’écosystème Tech au Sénégal. J’ai rencontré de nombreux entrepreneurs passionnés, talentueux et déterminés. A mon retour sur Paris je décide de raconter leur histoire en créant le média AfrikaTech. L'objectif est de soutenir les entrepreneurs qui se battent quotidiennement en Afrique en leur offrant la visibilité, les connaissances, le réseautage et les capitaux nécessaires pour réussir. L'Afrique de demain se construit aujourd'hui ensemble. Rejoignez-nous ! LinkedIn: https://www.linkedin.com/in/boubacardiallo

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