Comment rester compétitif dans un monde en pleine transformation numérique ? Sans aucun doute, c’est de d’intégrer et s’apropprier les outils de ce nouvel écosystème.

“Les nouveaux usages du smart internet au service de vos entreprises”, conférence qui s’est refermée ce jeudi 25 janvier à Brazzaville évoquait justement la floraison d’opportunités pour permettre aux pays africains de réaliser leur véritable révolution numérique.

“La première étape c’est de continuer à déployer tous les réseaux. La seconde étape, c’est le contenu. Et le contenu est en train d’arriver ; on le voit très bien sur le Kenya, sur le Ghana, où il y a énormement de jeunes entreprises qui ont créé plusieurs applications”, explique Christophe Pacilly, directeur adjoint de Skytic Telecom, initiatrice de l‘événement.

Dans le détail, il s’agit d’aller davantage vers l’intelligence artificielle, l’internet des objets ou encore le blockchain – qui ont favorisé un bond spectaculaire de l‘économie numérique – en tirant notamment profit de l’interconnexion panafricaine et mondiale via des partenariats solides et sécurisés.

La première étape c’est de continuer à déployer tous les réseaux. La seconde étape, c’est le contenu. Et le contenu est en train d’arriver ; on le voit très bien sur le Kenya, sur le Ghana, où il y a énormement de jeunes entreprises qui ont créé plusieurs applications.

A côté, les data centers se présentent comme une alternative viable pour la conservation des données. Même avantage pour le Cloud, un terme de plus en plus tendance, qui promeut également la sécurisation des données, mais en plus, la réduction du temps de latence qui permet aux entreprises d’accéder rapidement à leurs informations, quel que soit l’endroit.

Et aujourd’hui, le Congo est perçu comme un acteur important dans le déploiement de ces technologies émergentes.

“Je pense que le Congo est un pays qui est dans un endroit extrêmement stratégique. Il est au carrefour de toute une ribambelle de pays qui sont à la fois enclavés mais qui sont également connectés à plusieurs câbles (…) le Congo pourrait permettre au numérique de se développer et de créer un centre inter-régional pour fluidifier les contenus entre ces pays”, estime Dylan Carver, directeur commercial pour AFRI-X.

Toutefois, comme le soulignent les acteurs du numérique, l’Afrique ne dispose pas encore pleinement des moyens de ses ambitions, même si de nombreux efforts ont été consentis dans l’installation des infrastructures.

Faut-il pour autant se borner dans les initiatives ? Bien au contraire, martèlent-ils, il faudrait voir au-delà des inconvénients et décupler la créativité pour stimuler l‘économie sur le continent.

Alors que l’Afrique se débat avec une crise économique qui touche bon nombre de pays, internet se présente, pour l’heure, comme une alternative incontournable pour amorcer le développement économique qu’on lui prédit tant.

About The Author

CEO AfrikaTech

Comme beaucoup de personnes j’ai connu l’Afrique à travers des stéréotypes : l’Afrique est pauvre, il y a la guerre, famine… Je suis devenu entrepreneur pour briser ces clichés et participer à la construction du continent. J’ai lancé plusieurs entreprises dont Kareea (Formation et développement web), Tutorys (Plate-forme de e-learning), AfrikanFunding (Plate-forme de crowdfunding). Après un échec sur ma startup Tutorys, à cause d’une mauvaise exécution Business, un manque de réseau, pas de mentor, je suis parti 6 mois en immersion dans l’écosystème Tech au Sénégal. J’ai rencontré de nombreux entrepreneurs passionnés, talentueux et déterminés. A mon retour sur Paris je décide de raconter leur histoire en créant le média AfrikaTech. L'objectif est de soutenir les entrepreneurs qui se battent quotidiennement en Afrique en leur offrant la visibilité, les connaissances, le réseautage et les capitaux nécessaires pour réussir. L'Afrique de demain se construit aujourd'hui ensemble. Rejoignez-nous ! LinkedIn: https://www.linkedin.com/in/boubacardiallo

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