L’Ethiopie est l’un des pays dont le nom ne manque pas d’apparaître lorsqu’on parle d’industrialisation en Afrique.

 

Les politiques gouvernementales en la matière aidant, c’est tout un pays qui semble se mouvoir au rythme d’une évolution technologique soutenue. Les éthiopiens sont résolument tournés vers l’industrialisation, et ils s’appuient sur certains facteurs comme les politiques publiques, l’éducation (pour s’assurer une évolution pérenne) ou encore les parcs industriels.

 

Focus sur l’industrialisation d’un pays qui n’aura de cesse de surprendre en s’éloignant des clichés de pauvreté et de misère à lui autrefois attachés.

 

La politique d’industrialisation éthiopienne

Depuis 1950, et ce jusqu’en 1960; le gouvernement impérial éthiopien a émis des lois favorisant les investissements étrangers. Les investisseurs bénéficient ainsi d’exemptions d’impôts, entre autres.

 

En 1975, le Derg, le gouvernement militaire provisoire a nationalisé la plupart des entreprises, ce qui a éloigné les investisseurs étrangers.

 

Un nouveau tournant majeur dans l’industrialisation éthiopienne (et dans son économie en général) a eu lieu en 1990, notamment via le speech du président de l’époque, Haile Mariam Mengistu. Celui-ci a reconnu l’échec du socialisme et a engagé la mise en place d’une économie mixte qui a donné la possibilité aux entreprises privées de participer à l’économie locale, à tous les niveaux.

 

C’est ainsi qu’a été impulsée l’industrialisation qui est aujourd’hui considérée comme la clé de la transformation structurelle indispensable au développement du pays.

 

Un système éducatif soutenu

L’Ethiopie est l’un des pays dont le budget alloué à l’éducation est le plus élevé en Afrique. Entre 2000 et 2013, le pourcentage dédié à l’éducation a quasiment doublé, passant de 15 à 27%; et aujourd’hui le système éducatif éthiopien est fortement orienté vers la science et la technologie.

 

De plus, les chiffres actuels donnent à l’Ethiopie un des taux de scolarisation les plus élevé en Afrique, passant de 34% en 2001 à 52% en 2011.

 

Le gouvernement éthiopien souhaite développer, au coeur du pays, la main d’oeuvre qualifiée nécessaire pour atteindre l’objectif de 2 millions d’emplois dans l’industrie, d’ici la fin 2025.

 

L’ambitieux projet des parcs industriels

Dans le but d’attirer des investisseurs internationaux, le programme d’industrialisation éthiopien se veut capable de concurrencer les plus grands, notamment à travers la mise à disposition d’une main d’oeuvre peu coûteuse et qualifiée.

 

Les éthiopiens ont donc mis en place des parcs industriels qui donnent la possibilité aux investisseurs de bénéficier de charges réduites, et d’infrastructures de qualité.

 

C’est notamment le cas à Kombolcha et Awasa (le plus grand), où des entreprises se sont déjà installées. La Chine a notamment investi jusqu’à 10 milliards USD au sein de ce dernier et des entreprises comme Indochine International (qui produit les sous-vêtements Warner, principalement vendus à Wallmart), qui espère employer 20 000 éthiopiens d’ici 2019, s’y développent paisiblement.

 

En l’espace de 9 mois, 56 hangars identiques pour industrie textile sont sortis de terre, grâce au savoir faire d’une entreprise chinoise, pour un coût global de 250 Millions…

 

Depuis 2014, l’Ethiopie a ouvert 4 parcs industriels, propriétés du gouvernement, et compte en ouvrir 8 supplémentaires d’ici 2020. Les investisseurs qui s’y installent bénéficient de 5 ans d’exonération sur certains impôts et taxes, notamment l’impôt sur le revenu ou les taxes sur l’importation de biens d’équipement et de fournitures de construction.

 

Avec toute cette dynamique, l’industrialisation de l’Ethiopie demeure tout de même à ses débuts. L’industrie contribue à 14.2% de la production domestique globale, et à 0.7% du volume d’emploi global dans l’économie éthiopienne. Le pourcentage d’exportation 7.2% est également inférieur à la moyenne subsaharienne (2015).

Malgré les difficultés qu’il peut rencontrer, le gouvernement éthiopien est définitivement engagé dans le processus d’industrialisation du pays. L’absence de corruption, et la prise de mesures fortes pour endiguer les révoltes et développer le dialogue national rendent cette terre “fertile” pour les investisseurs dont l’enthousiasme ne cesse d’être excité par les politiques locales incitatives, l’éducation soutenue et orientée, et le développement de parcs industriels aux tarifs attrayants.

L’Ethiopie est l’un des pays dont le nom ne manque pas d’apparaître lorsqu’on parle d’industrialisation en Afrique.

 

Les politiques gouvernementales en la matière aidant, c’est tout un pays qui semble se mouvoir au rythme d’une évolution technologique soutenue. Les éthiopiens sont résolument tournés vers l’industrialisation, et ils s’appuient sur certains facteurs comme les politiques publiques, l’éducation (pour s’assurer une évolution pérenne) ou encore les parcs industriels.

 

Focus sur l’industrialisation d’un pays qui n’aura de cesse de surprendre en s’éloignant des clichés de pauvreté et de misère à lui autrefois attachés.

 

La politique d’industrialisation éthiopienne

Depuis 1950, et ce jusqu’en 1960; le gouvernement impérial éthiopien a émis des lois favorisant les investissements étrangers. Les investisseurs bénéficient ainsi d’exemptions d’impôts, entre autres.

 

En 1975, le Derg, le gouvernement militaire provisoire a nationalisé la plupart des entreprises, ce qui a éloigné les investisseurs étrangers.

 

Un nouveau tournant majeur dans l’industrialisation éthiopienne (et dans son économie en général) a eu lieu en 1990, notamment via le speech du président de l’époque, Haile Mariam Mengistu. Celui-ci a reconnu l’échec du socialisme et a engagé la mise en place d’une économie mixte qui a donné la possibilité aux entreprises privées de participer à l’économie locale, à tous les niveaux.

 

C’est ainsi qu’a été impulsée l’industrialisation qui est aujourd’hui considérée comme la clé de la transformation structurelle indispensable au développement du pays.

 

Un système éducatif soutenu

L’Ethiopie est l’un des pays dont le budget alloué à l’éducation est le plus élevé en Afrique. Entre 2000 et 2013, le pourcentage dédié à l’éducation a quasiment doublé, passant de 15 à 27%; et aujourd’hui le système éducatif éthiopien est fortement orienté vers la science et la technologie.

 

De plus, les chiffres actuels donnent à l’Ethiopie un des taux de scolarisation les plus élevé en Afrique, passant de 34% en 2001 à 52% en 2011.

 

Le gouvernement éthiopien souhaite développer, au coeur du pays, la main d’oeuvre qualifiée nécessaire pour atteindre l’objectif de 2 millions d’emplois dans l’industrie, d’ici la fin 2025.

 

L’ambitieux projet des parcs industriels

Dans le but d’attirer des investisseurs internationaux, le programme d’industrialisation éthiopien se veut capable de concurrencer les plus grands, notamment à travers la mise à disposition d’une main d’oeuvre peu coûteuse et qualifiée.

 

Les éthiopiens ont donc mis en place des parcs industriels qui donnent la possibilité aux investisseurs de bénéficier de charges réduites, et d’infrastructures de qualité.

 

C’est notamment le cas à Kombolcha et Awasa (le plus grand), où des entreprises se sont déjà installées. La Chine a notamment investi jusqu’à 10 milliards USD au sein de ce dernier et des entreprises comme Indochine International (qui produit les sous-vêtements Warner, principalement vendus à Wallmart), qui espère employer 20 000 éthiopiens d’ici 2019, s’y développent paisiblement.

 

En l’espace de 9 mois, 56 hangars identiques pour industrie textile sont sortis de terre, grâce au savoir faire d’une entreprise chinoise, pour un coût global de 250 Millions…

 

Depuis 2014, l’Ethiopie a ouvert 4 parcs industriels, propriétés du gouvernement, et compte en ouvrir 8 supplémentaires d’ici 2020. Les investisseurs qui s’y installent bénéficient de 5 ans d’exonération sur certains impôts et taxes, notamment l’impôt sur le revenu ou les taxes sur l’importation de biens d’équipement et de fournitures de construction.

 

Avec toute cette dynamique, l’industrialisation de l’Ethiopie demeure tout de même à ses débuts. L’industrie contribue à 14.2% de la production domestique globale, et à 0.7% du volume d’emploi global dans l’économie éthiopienne. Le pourcentage d’exportation 7.2% est également inférieur à la moyenne subsaharienne (2015).

Malgré les difficultés qu’il peut rencontrer, le gouvernement éthiopien est définitivement engagé dans le processus d’industrialisation du pays. L’absence de corruption, et la prise de mesures fortes pour endiguer les révoltes et développer le dialogue national rendent cette terre “fertile” pour les investisseurs dont l’enthousiasme ne cesse d’être excité par les politiques locales incitatives, l’éducation soutenue et orientée, et le développement de parcs industriels aux tarifs attrayants.

lire aussi : https://www.afrikatech.com/fr/entreprendre/pourquoi-industrialiser-lafrique/

 

About The Author

CEO AfrikaTech

Comme beaucoup de personnes j’ai connu l’Afrique à travers des stéréotypes : l’Afrique est pauvre, il y a la guerre, famine… Je suis devenu entrepreneur pour briser ces clichés et participer à la construction du continent. J’ai lancé plusieurs entreprises dont Kareea (Formation et développement web), Tutorys (Plate-forme de e-learning), AfrikanFunding (Plate-forme de crowdfunding). Après un échec sur ma startup Tutorys, à cause d’une mauvaise exécution Business, un manque de réseau, pas de mentor, je suis parti 6 mois en immersion dans l’écosystème Tech au Sénégal. J’ai rencontré de nombreux entrepreneurs passionnés, talentueux et déterminés. A mon retour sur Paris je décide de raconter leur histoire en créant le média AfrikaTech. L'objectif est de soutenir les entrepreneurs qui se battent quotidiennement en Afrique en leur offrant la visibilité, les connaissances, le réseautage et les capitaux nécessaires pour réussir. L'Afrique de demain se construit aujourd'hui ensemble. Rejoignez-nous ! LinkedIn: https://www.linkedin.com/in/boubacardiallo

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