Le Rwanda est un petit pays situé en Afrique de l’Est avec une population d’environ 12 millions d’habitants. Après les événements tragiques de 1994, le pays a réussi à mettre en place des réformes économiques et structurelles afin de soutenir sa croissance économique grâce à l’appui du FMI et de la Banque Mondiale. Le Rwanda devrait atteindre une croissance de 8% en 2020 et 8,2% en 2021, impulsée par des investissements à grande échelle notamment dans la construction de l’Aéroport de Bugesera, la centrale thermique de Gisagara, l’usine de tourbe de Hakan et autres.

 

Quels sont les secteurs porteurs ?

Le Rwanda offre des opportunités d’investissements aussi bien sur le marché local que sur le marché à l’étranger hors du continent et sur le marché sous-régional de la Communauté de l’Afrique de l’Est. Au nombre des secteurs porteurs, nous retrouvons :

Ø  L’industrie : portée par la construction et la manufacture.

Ø  L’agriculture : elle représente 35% du PIB et environ 70% de l’emploi du pays. Le Rwanda traite et exporte du café et du thé qui sont les principales cultures commerciales. Le climat et la terre rwandaise sont favorables à l’horticulture. Cette dernière est la culture des fruits, des légumes et des variétés de plantes ornementales. Les légumes (les carottes, les tomates, les piments verts et haricots verts, les oignons etc.), les fruits (les ananas, les avocats, les fruits de la passion etc.), les noix (les arachides ou les noix de macadamia), les fleurs  (les roses ou les tournesols, etc.) et des épices (le gingembre et des mélanges d’épices, etc.) sont quelques produits issus de l’horticulture rwandaise. Ces produits exportés entre autre vers l’Europe, les USA, le Burundi, représentent une plus-value non négligeable dans l’économie du pays. C’est un sous-secteur en pleine expansion.

Ø  Le tourisme : l’attraction principale est la population de gorilles des  montagnes du Virunga. La faune et la flore sont également très diversifiées. Le tourisme d’affaires est quasi inexploité.

Ø  Les technologies de l’information et de la communication : avec de nombreuses innovations qui s’étendent à plusieurs secteurs d’activités (la santé, le commerce, la téléphonie mobile, l’internet etc.)

Ø  Les infrastructures routières, ferroviaires et aéroportuaires.

Ø  Les mines : le pays possèdent de nombreux gisements de minéraux et de pierres précieuses non encore exploités. En dehors du Coltan, de l’étain ou encore de l’or, il a récemment été découvert du cobalt, du fer, du lithium, des éléments de terres rares.

 

Pourquoi investir au Rwanda ?

L’environnement rwandais est calme et sécurisé. Son taux de criminalité est très bas comparé aux autres pays de la sous-région subsaharienne et le pays jouit d’une stabilité politique. Il serait le 5e pays le plus sûr au monde où se balader la nuit.

 

Le Rwanda est également très stable économiquement parlant. Depuis 2007, c’est la deuxième économie à la croissance la plus rapide en Afrique soit 7,5% par an. Environ 70% de la population a moins de 30 ans. La devise est stable. Il a un ratio d’endettement très bas et des cotes de crédit stable. Il y a très peu de corruption dans le pays. Il est le 4e pays le moins corrompu d’Afrique et est 51e mondial avec 53 points selon le dernier rapport de Transparency International.

 

Le gouvernement rwandais a mis en place un environnement des affaires propice aux investissements internationaux et locaux. Selon la Banque mondiale, le Rwanda comparé à ses voisins facilite la création des entreprises (il semblerait qu’en trois jours et avec juste deux procédures une entreprise est mise sur pied, contre vingt-deux jours et une dizaine de procédures pour ses voisins) il en est de même pour faire enregistrer son entreprise. Les réformes administratives permettent aux investisseurs étrangers de se lancer dans n’importe quel secteur (l’industrie, l’agriculture, le tourisme, les technologies de l’information et de la communication etc.) et d’injecter autant de capitaux qu’ils le souhaitent, aucune restriction n’a été mise en vigueur dans ce sens. Les investisseurs sont indépendants du gouvernement en ce qui concerne l’acquisition de moyens de production grâce au système de privatisation des facteurs de production mis en place par l’Etat. Ces réformes ont conduit à ce que de par ce climat des affaires favorable le Rwanda occupe la 67e position du classement Doing Business en 2010, en 2016 qu’il occupe la 59e place et en 2020, qu’il occupe la 2e place du classement Doing Business parmi les pays de l’Afrique subsaharienne. Les critères pris en compte dans ce classement sont entre autres la règlementation, les infrastructures, la fluidité des formalités administratives et le commerce transfrontalier.

 

Le Rwanda est membre du COMESA, le Marché commun de l’Afrique Orientale et Australe dont l’objectif est de mettre en place une union douanière entre ses vingt pays membres, ce qui représente un marché d’environ 400 millions de personnes. Il est également membre de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est, c’est l’une des communautés les plus dynamiques du continent qui ambitionne de mettre en place une monnaie unique et compte environ 140 millions de personnes.

 

Le pays possède de véritables atouts pour les investissements, toutefois, des problèmes structurels tels que l’enclavement et les tensions géopolitiques que présente la région des Grands Lacs, les infrastructures insuffisantes, la pression démographique (la densité de population est l’une des plus élevées d’Afrique) sont des paramètres qui ne peuvent pas être ignorés.

 

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CEO AfrikaTech

Comme beaucoup de personnes j’ai connu l’Afrique à travers des stéréotypes : l’Afrique est pauvre, il y a la guerre, famine… Je suis devenu entrepreneur pour briser ces clichés et participer à la construction du continent. J’ai lancé plusieurs entreprises dont Kareea (Formation et développement web), Tutorys (Plate-forme de e-learning), AfrikanFunding (Plate-forme de crowdfunding). Après un échec sur ma startup Tutorys, à cause d’une mauvaise exécution Business, un manque de réseau, pas de mentor, je suis parti 6 mois en immersion dans l’écosystème Tech au Sénégal. J’ai rencontré de nombreux entrepreneurs passionnés, talentueux et déterminés. A mon retour sur Paris je décide de raconter leur histoire en créant le média AfrikaTech. L'objectif est de soutenir les entrepreneurs qui se battent quotidiennement en Afrique en leur offrant la visibilité, les connaissances, le réseautage et les capitaux nécessaires pour réussir. L'Afrique de demain se construit aujourd'hui ensemble. Rejoignez-nous ! LinkedIn: https://www.linkedin.com/in/boubacardiallo

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